vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

A

ABERRATIONS

APERTURE

ANGLE DE VISEE

APN

ARRIERE PLAN

ARTEFACT

AUTO FOCUS

A comme AUTOMATIQUE


ABERRATIONS

 

On parlait, avant que les téléphones servent à autre chose qu'à téléphoner ( constituant, en fait la première aberration ) d’aberrations chromatiques qui ne sont rien d’autre que du flou et des franges là où il faudrait que cela soit net et sans frange. La taille des capteurs d’aujourd’hui n’arrange rien.

Mon conseil : si vous voulez en savoir plus suivez ce lien :

http://www.la-photo-en-faits.com/2013/04/aberration-chromatique.html. Pierre fait un excellent travail, même si, quelquefois cela peut vous paraître quelque peu technique.

 


A (APERTURE)

 

Mode de prise de vue disponible sur votre boîtier consistant à privilégier l’aperture, c'est-à-dire l’ouverture de votre DIAPHRAGME*. Sur d’anciens boîtiers vous pouvez rencontrer l’abréviation Av .

 

Pour les débutants : méfiez vous ! A ne veut pas dire Automatique.

 

Ne croyez pas qu’en position A ou S(comme speed/vitesse d’obturation) les résultats seront toujours ce que vous attendez ! certes ils seront excellents, mais en débutant vous vous demanderez bien pourquoi – pour ne prendre que 2 exemples – le fond est flou et le mouvement non arrêté. C’est là que les fondamentaux entrent en scène.

Je ne saurais trop vous recommander de vous reporter à : DIAPHRAGME*, OUVERTURE*, PROFONDEUR DE CHAMP*…


ANGLE ( de VISEE)

 

Dans le temps on visait ( quand on avait un viseur ) à hauteur d’œil ( ah les viseurs MINOLTA* !), à hauteur de poitrine ( comme sur les 6X6 Bi – objectif - ) ou à la volée…il est assez rigolo d’observer que nous sommes passés de la visée archaïque à celle beaucoup plus moderne du bout de bras…quand ce n’est pas à la perche ( je préfère à titre personnel le saucisson perche ) pour un Selfie ou Selfy !

Mon conseil : attention dans la foule à ces fameuses perches qui peuvent être dangereuses. Faîtes la même perche avec un GITZO* REPORTER de 7 kg vous serez beaucoup plus respecté


APN

 

Abréviation d’appareil photographique ( je tiens au ..graphique !) numérique. Il y également l’apn : administration des parcs nationaux aux USA (étonnamment comme en Français ) mais je n’ai pas encore trouvé le rapport avec la photographie,  quoiqu’on en fasse de très belles à Yellow stone.

On doit le premier appareil photographique numérique à STEVEN SASSON*  ingénieur chez KODAK* en 1975 , année de ses travaux et année funeste pour lui, quand ses supérieurs refuseront son invention .

Mon conseil : l’APN*  terme à retenir est à compléter avec les autres catégories : Compact, Compact Expert, BRIDGE* ou REFLEX*…définitions mouvantes puisqu’on rajoute, depuis déjà plusieurs années, les HYBRIDES* qui sont REFLEX*, à objectifs interchangeables et tout petits. Il ne sont pas HYBRIDES* comme  les voitures, c'est-à-dire que la marche à pied que vous lui imposez ne recharge pas les batteries.

La querelle est bien partie puisqu'on rajoute les "avec miroir" et les "sans miroir" depuis que les VISEURS* ont fait des progrès fulgurants en électronique.

Il y a fort à parier ( pour reprendre une idée de JEAN LOUIS DUBROCA homme de culture vidéo/photographie et correcteur du DIP - ce dont il est ici remercié - qu'il ne reste plus que les APN* à objectifs interchangeables et les APN* à objectif ( ou sans d'ailleurs n'est ce pas Mr HITACHI ) simple.

Pour éclaircir le débat à la clarté limpide d'un noir profond je rajouterai que d'ici quelques années il ne pourrait rester que  les SMARTPHONE*s et les APN pour les 20 % du marché !!


ARRIERE PLAN

 

C’est ce qui est derrière votre sujet principal quand vous avez fait la photo. Vous constaterez, non sans une certaine surprise que, la plupart du temps on y fait jamais attention et les surprises, voire les rires, sourires et fous rires ne sont pas loin ! Pêle mêle,  le pot sur la tête de Mamie, l’intrus en arrière plan, la grimace, une télévision allumée avec une image dérangeante. D’ailleurs c’est tellement vrai qu’il existe un site spécialisé ( Mais oui !) dont voici l’adresse :  http://www.photos-ratees.com/image-drole-intrus-arriere-plan.html?page=2 (mais ce site semble ne pas fonctionner en sept 2016)

Mon conseil : Faîtes vraiment très attention, ou alors doublez votre photo ( le MODE  RAFALE*  c’est pratique !)


 

ARTEFACT

 

C’est un parasite apparaissant sur une photographie et qui en modifie l’aspect pas toujours de façon favorable. Du temps de l’argentique les tâches de poussière sur le papier photographique étaient légion et la conservation desdites photos apportent encore, par les tâches blanches, d’autres ARTEFACT*s.

En photo numérique l’ARTEFACT* représenté par un ou plusieurs PIXELS* est le résultat  d’une production aléatoire de couleurs non liées à l’ensemble de l’épreuve qui se veut harmonieuse.

 

A quoi ressemble un ARTEFACT* ?

 

 

 

 

 

 

Pas toujours lisibles ces ARTEFACTS* mais bien présents.
SOURCE  :  JCR


AUTOFOCUS

 

Tout de suite faisons une mise au point …manuelle ( joke !) Inventé par MINOLTA* sur le 7000 il a longtemps été boudé par les puristes dont j’étais….c’est dire si j’étais con- tent de ce que j’avais  (en 1972  un SPOTMATIC*) l’AF, est doté aujourd’hui de performances exceptionnelles il arrive, cependant, qu’on le prenne en défaut.


Mon conseil : optez pour un AF* ( on écrit comme ça) débrayable et goûtez à la bague miracle de mise au point manuelle .
Même si vous êtes un "ancien" goûtez à cette bague rien que pour voir !


 AUTOMATIQUE

 

Fonction utilisée avec méfiance dans les années soixante dix consistant à se passer de tout calcul pénible en obtenant, malgré tout, un bon résultat. Il faut remarquer qu’aujourd’hui les automatismes les plus évolués n’automatisent pas encore le cadrage, la profondeur de champs et la qualité générale d’une photographie.

Mon conseil :

Restez en automatique sur un APN* car si vous allez dans le manuel mieux vaut savoir ce que vous voulez et ce que vous faîtes, les résultats entre les différentes fonctions ne sont pas évidents.

 

 

Attention : le mode AUTOMATIQUE* ne correspond pas à la lettre A sur la molette de votre APN* – qui correspond à APERTURE (OUVERTURE) – ce mode est souvent signalé par un rectangle vert comme celui de gauche.


vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP


B

BALANCE DES BLANCS

BALAYAGE

BITMAP

BMP

BOKEH

BRACKETING

BRAS

BRIDGE

BRUIT

BULB


BALANCE DES BLANCS

 

Terme assez éloigné de celui du chef indien réclamant à ses ouailles de se débarrasser des explorateurs Blancs.

Désigne aujourd’hui une opération consistant tout simplement à demander au capteur numérique de s’adapter à une éventuelle dominante de couleurs. Cela peut se faire manuellement – ce que 90 % des utilisateurs ne font pas – ou automatiquement, mettant ainsi le photographe du XXI ième siècle beaucoup plus à l’aise que s’il fallait qu’il choisisse entre lumière artificielle ou lumière du jour voire tripatouiller les filtres afin de modifier la température de la couleur ( ce qui prouve bien que nous sommes presque tous des "grosses feignasses" ) Le terme anglais est White Balance.

Mon conseil : faîtes cette balance en automatique, rares sont les cas où ça ne marche pas !


BALAYAGE

 

Action absolument nécessaire ( voir impérativement dans une chambre d'ado ) consistant à trier ses photos numériques. On mitraille sans fin, on hésite à tirer sur papier…donc on enfouit tout un tas de photos dont le bon sens artistique voudrait que l’on s’en débarrassât ( nonobstant le côté affectif). On peut réduire ainsi de plus de 90% le nombre de ses fichiers et s’apercevoir que l’on est un piètre photographe.


Mon conseil : ne le faîtes jamais : vous déprimeriez. Achetez un ou plusieurs disque dur externes et remplissez-les !

Pour augmenter votre moral au plus bas, à l'âge canonique que j'ai j'ai du faire entre 20 000 et 25 000 photographies et je suis bien incapable d'être fier, au plus, d'une vingtaine d'épreuves.


BITMAP

 

Si on traduit c’est la carte des points – définition assez éloignée de tout effet graveleux , mais guère explicite-. En numérique plus on s’amuse avec la touche + d’un logiciel de retouches, plus vite on arrive au grossissement maximal représenté par des petits carrés appelés PIXELS *. Donc imaginez qu’il faille  dessiner un cercle avec des carrés et vous fâites une BITMAP* ( quelque chose..bmp ) …certes pas très artistique.

Mon conseil : dans la jungle des appellations BITMAP* = RASTER, mais franchement est ce que cela vous aide à faire de belles photos ? Passez à autre chose.


BMP

 

Abréviation de BITMAP*


BOKEH

 

C’est le terme ( Japonais à la base comme désignant un flou artistique ) à la mode pour ledit  flou artistique résultant d’une profondeur de champ réduite et d’un objectif très ouvert  grâce à un DIAPHRAGME* adapté  et pour un capteur FULL FRAME* c’est le « Pérou ».photographique.

A quoi ressemble un BOKEH*?

 

 

 

SOURCE : JCR

Ici, une mise au point ( ??) s’impose. Il s’agit d’une photographie argentique prise en 1974 en Corrèze à pleine ouverture donc avec un joli fond flou de forêt. Les amateurs éclairés auront reconnu, outre le pied GITZO * l’ASAHI  PENTAX * SPOTMATIC* .

 


BRACKETING

 

Technique ancienne consistant à prendre la même photo en en changeant les paramètres. Au temps de l’argentique cela consommait pas mal de pellicules et les résultats, pour être bons, devaient être à la hauteur du nombre de vues. on pouvait même "bracketer" en faisant plusieurs prises sur la même vue  (la superposition ) en ayant pris soin de débrayer le boîtier, mais le résultat était très ...aléatoire

Aujourd’hui c’est automatique et je ne déclenche qu’une fois, en ayant pris soin, au préalable de bien indiquer quels paramètres je souhaite modifier ( exposition, vitesse, sensibilité…)

Mon conseil :   Cela peut être, quelquefois,  utile, mais si vous avez un sujet qui bouge, c’est cuit, cela ne fonctionnera pas.


BRAS

 

Normalement vous en avez 2. Au bout de chacun une main, donc deux mains qu’en bon photographe prudent vous destinez à tenir fermement votre appareil dans une pose quasiment mystique, complétée par un œil dans le viseur car, à cette époque « Mossieur » les viseurs existaient….Las ! aujourd’hui c’est avec un seul bras, sans visée – un œil sur l’écran quand il est lisible, ce qui signifie   (soleil égal= jugé = ??)   – que vous prenez vos  photos à la louche. On est passé en 20 ans de l’œil au bras.

Mon conseil : surveillez la technologie car les viseurs devenant meilleurs, vous avez des chances  de revenir à la bonne vieille méthode de l’œil.


BRIDGE

 

Pont en anglais ! véritable pont , en effet, entre les reflex et les compacts. En fait il y tout sur ses appareils et surtout un zoom comack ! longtemps négligés, voire raillés ils reviennent en force avec des optiques et des performances de pointe.

Mon conseil : si vous en avez marre de trimballer plusieurs optiques, si vous craignez à juste titre, de salir votre capteur à chaque changement d’optique, si vous savez vous passer du must « Reflex le plus gros possible » alors passez au bridge. Il y en a de plus en plus d’excellents ( LUMIX, SONY…).

A quoi ressemble un appareil photographique BRIDGE ? SOURCE JCR

 

 

 

 

Ici le SAMSUNG PRO 815 Zoom. J'ai choisi cette marque peu reconnue aux produits photographiques excellents mais peu snobs.

SOURCE : JCR


BRUIT

 

Du temps de l’argentique on chassait le grain ou on le souhaitait. Maintenant on parle de bruit lorsque des pixels non attendus parasitent vos images. Vous avez trop joué avec la sensibilité de votre APN*, vous êtes allés aux limites du POST TRAITEMENT * de vos images : tant pis pour  vous, vous aurez des visiteurs.

Mon conseil : calmez vous sur vos réglages et laissez faire l’automatique jusqu’à un certain point (bon là je suis imprécis mais à vous de voir !)


BULB

 

Pourquoi avoir baptisé ce mode de prises de vue ainsi ?Je suppose que c’est en liaison avec la pose B.  Car il s’agit bien de la bonne vieille pose B  : vous savez celle qui impose de laisser le doigt sur la commande l’obturateur pour le laisser ouvert et lâcher le doigt pour le fermer . Contrairement à la pose T qui ouvre l’obturateur par un premier appui et libère le doigt ; on ferme alors l’obturateur par un nouvel appui : eh bien cette fonction a disparu !! Sans doute pour nous obliger à acheter une télécommande vendue au prix de l’or fin. Revenons à notre position BULB* ; Elle permet, entre autre, de photographier des feux d’artifice « graal du débutant ». Il n’empêche que c’est beaucoup plus commode qu’en argentique.

Mon conseil : prévoyez un pied suffisamment stable pour réussir vos photos.


vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

C

CADRAGE

CAPTEUR

CARTE MEMOIRE

CCD

CHAMP

CLOUD

CMOS

COMPTE-FIL

COBRA

COMPRESSION

CONCENTRATION

CONTRASTE

CONTRE JOUR

COURROIE


CADRAGE

 

Partie primordiale  – sans doute  la plus importante – de la composante d’une bonne photo. Un bon cadrage peut avoir un premier plan généralement flou sauf pour les ultra grands angles ; un bon cadrage peut obéir à la règle des tiers ( 9 cases dont 3 horizontales et 3 verticales, leurs intersections constituant ainsi les points forts) ; un bon cadrage peut obéir ou désobéir à plein d’autres règles….C’est à vous de voir.

Il est à noter qu’un bon cadrage n’est pas obligatoirement suivi d’un débordement  ( de talent ) sauf au rugby.

Mon conseil : le cadrage n’est pas automatisable : le port du cerveau devient donc obligatoire avant même d’appuyer sur le déclencheur.

Mon conseil : suivre ce lien où un excellent dossier est disponible : http://www.absolut-photo.com/cours/composition

 

 

 

 

La diagonale "montante" donne du dynamisme à votre image.
SOURCE : JCR/ Numérique/SONY ALPHA 550/ auto/Pyrénées Atlantiques/ORTHEZ/Mon petit fils MATHEO S'essayant au bilboquet.

 

 

 la règle des tiers guidera vos yeux vers les points importants de la photographie. Vous pouvez le vérifier aisément en constatant ce que vous avez vu sur une publicité TV par ex.

SOURCE : JCR / Numérique/SONY ALPHA 100/toutauto/isère/La Tour du Pin

Mes 2 petits fils MATHEO et MATHIS en 2000

 

 

 

La ligne de fuite, ici face à vous, et guide votre regard jusqu'au bout du Pont ( le plus long pont en bois du Monde!)

 

SOURCE : JCR / Numérique/ CANON G2/ auto/Thailande/Frontière Birmane/1996


CAPTEUR

 

C’est ce qui remplace la pellicule et que l’on peut voir sur un APN* reflex en enlevant l’objectif et en relevant le miroir – surtout sans y toucher - !.En fait ( pour faire simple, mais est ce bien nécessaire ,) il convertit les rayons lumineux en un signal électrique : si vous n’avez pas besoin de compléments d’infos écrivez moi ! on trouve des capteurs CCD *et CMOS* ainsi qu’un FOVEON propriétaire de SIGMA* depuis 2008 mais ayant du mal à surnager.

Vous imaginez facilement qu’il y a une foule de dimensions et de compactage des pixels. L’ultra snobisme étant le full frame qui comme son nom l’indique ( du moins pour les Anglophones !) est un capteur de format 24X36 ; il est vrai que cela reste, techniquement, le must ….quoique ?

Ne confondez pas taille du capteur ( APS* , APSC*, FULL FRAME*..) et le nombre de pixels dudit, vous provoqueriez quelque quolibet… Le nombre de pixels est la résolution du capteur pour faire simple et éviter justement les quolibets .

 

Et si nous comparions les capteurs entre eux ?

 

 

voici à quoi ressemble un CAPTEUR *

Pour la trace de doigt je vous avais prévenu, mais c'est trop tard !

 

 

le plus grand capteur , sur ce exemple, est le FULL FRAME* c'est à dire le 24X36; sont ensuite reportés dessus les surfaces des autres capteurs rencontrés sur le marché.

Les capteurs des téléphones portables sont à gauche et on voudrait nous faire croire qu'à basse lumière ils sont aussi performants que , ne serait-ce, que l'APSC.

 

SOURCE : JCR

 

 

Complément d'information : la surface des capteurs par rapport à un FULL FRAME* de 24X36


CARTE MEMOIRE

 

C’est le stockage de vos œuvres photographiques. En fait avec la pellicule on disposait d’une sorte de capteur argentique et de stockage des vues prises. Avec l’APN * il y a le capteur qui impressionne et qui va stocker sur une mémoire interne ( de plus en plus rare) ou externe dont la fameuse carte mémoire : comprenez vous ?

Au début du numérique tout le monde ne jurait que par la carte compact flash dont je disposais avec mon G2 ( CANON*) et qui, de nos jours, fait couple avec des appareils très pro , avant de ( peut être, ) disparaître. Aujourd’hui nous en sommes à la micro SD de 200 g° ! mais surtout pour les appareils photographiques qui servent éventuellement à téléphoner. Les boîtiers se contentant ( ?) de la SD* et de la MEMORY STICK (format propriétaire de SONY ) avec des capacités de plus en plus importantes.

Mon conseil : si vous partez en voyage ne mettez pas un seule carte de 120 G° mais plutôt 4 de 30, car c’est bête, mais ça peut coincer, ça peut se perdre, ça peut ne pas marcher et si on a tous ses œufs dans le même panier….

 


CCD

 

Ce sigle signifie « charge coupled device » et concerne un type de CAPTEUR* photographique. Je passerai, par incompétence, sur les catégories de CCD* pour simplement indiquer que pour des raisons obscures de rentabilité on nous fait croire ( que le bonheur c’est d’avoir…) que le CMOS* est mieux….

dans la partie HISTOIRE* il n'est pas interdit de rendre un hommage discret mais néanmoins appuyé aux Papas du CCD * Mrs BOYLE* et ELWOOD SMITH *


CHAMP (PROFONDEUR DE )

 

Notion de base dont nous « serinaient » tous les dirigeants de photo club des sixties. C’est très simple : il s’agit de la zone de netteté de votre photo en espérant que le sujet principal soit dedans. En pratique c’est un poil plus compliqué puisque les tables nous permettant une lecture immédiate de ladite profondeur de champ ont disparu. Donc il faut faire avec un petit DIAPHRAGME* zone de netteté grande et grand DIAPHRAGME *( c'est-à-dire très ouvert !) petite zone de netteté.

Avec les APN* c’est plus facile puisque qu’une position portrait ouvrira le diaphragme et vous donnera une zone de netteté réduite – à vous de mettre votre personnage dedans – et une position paysage vous donnera une grande zone de netteté sur l’HYPERFOCALE* . Il faudrait entrer plus dans le détail et je ne saurais trop vous engager à potasser la notion.

Sur certains REFLEX* ( à partir de la moyenne gamme ) il existe un bouton (proche de celui qui permet de libérer les objectifs pour les changer) qui teste la PROFONDEUR DE CHAMP* à savoir qu’en appuyant dessus vous allez avoir la vision au DIAPHRAGME* choisi ; il est utile pour bien comprendre de se mettre en MANUEL* priorité à l’Ouverture ( A) et de jouer avec l’ouverture du plus petit trou au plus grand et de vérifier ( en LIVE VIEW *) qu’alors la PROFONDEUR DE CHAMP *va être très grande (petit trou) ou très courte ( grand trou ).

 

Mon conseil : pour potasser suivez ce lien : http://apprendre-la-photo.fr/profondeur-de-champ-flou-darriere-plan-bokeh/ ( quoique certains termes soient obscurs !).

 Hélas disparue la lecture directe de la profondeur de champ. Sur cette bague nous lisons, grâce aux repères que, par exemple à une OUVERTURE* de 11 notre photographie sera nette de 2.5 m à 5 mètres et qu'à f22 la zone de netteté passera de 1.5m à l'infini ( le 8 horizontal)

SOURCE : JCR

 

 

sur cette image (magnifiquement VIGNETTEE* mais c'est un autre sujet) la zone de netteté est de 2 m ( le début de la barrière) à la zone d'horizon.

 

SOURCE JCR/Numérique/PENTAX OPTIO P70/f8:1:160 ième/100 ISO

 sur cette image dont l'auteur aurait du faire encore un petit effort de netteté on constate que la zone nette est de quelques centimètres seulement, le fond étant magnifiquement flou.
SOURCE : JCR / Numérique/OLYMPUS STYLUS 1/ouverture 2.8/Vitesse 1/2000/sensibilité 400 ISO

 

Il est à noter que la prise de vues est à main levée et qu'il faut bénir la bague de mise au point manuelle.

 


CLOUD

 

Traduction immédiate : nuage. On ne voit pas bien le rapport avec l’informatique sinon de stocker dans le ciel , au dessus de votre pc..( avec nuages !) vos documents précieux ou tout autre chose ! chacun appréciera l’approximation. Si vous souhaitez surstocker ou sur dupliquer toutes vos photographies précieuses vous pouvez en faire des CD, les mettre sur un DISQUE DUR EXTERNE*, sur une nième clef USB* ou stocker sur le CLOUD* . Il y a foule de fournisseurs plus ou moins gratuits, mais la qualité de lecture, quelquefois,  n’est pas au rendez-vous , ce qui n’enlève rien au phénomène sécuritaire.


C MOS

 

C’est l’autre catégorie des CAPTEURS* photographiques la plus utilisée. Ils présentent l’avantage d’être rétro-éclairés ce qui est un plus manifeste pour les soixantenaires ou les jeunes binoclars. C’est surtout sur les REFLEX* au format APS* ou FULL FRAME* ( capteur 24x36 ) et les appareils évolués que l’on rencontre le « Complementary Metal Oxyde Semi-conductor) »( c’est quand même plus sérieux …non ?) . Je n’irai pas plus loin en technique ayant atteint mon seuil d’incompétence.


COBRA

 

Rien avoir avec le serpent, mais les observateurs avisés que vous êtes ne manqueront pas de relever ( quand on leur aura précisé qu’on parle ici de FLASH* fixé sur la griffe porte accessoires tout en haut d’un reflex) une certaine ressemblance avec un serpent hypnotisant ses proies ( enfin de très loin !).
Mon conseil : si vous voulez éviter la plupart des photos désastreuses prises avec le flash intégré de votre APN* équipez vous pour quelques centaines d’euros – quand même ! – d’un tel flash, vous ne le regretterez pas en voyant disparaître la plupart des YEUX ROUGES * des fonds obscurs, des premiers plans laiteux.

 

 

 

 

 

 

Voilà à quoi ressemble un flash COBRA*

Choix ne devant rien au hasard et non stipendié.

SOURCE : JCR


COMPRESSION

 

Au-delà de César ( le sculpteur) et de toute perte de puissance de votre moteur, on parle ici de place que peut prendre une photographie numérique , en fait la taille de son fichier. Car, et vous l’avez sûrement remarqué il est particulièrement pénible après avoir produit une  magnifique photographie de… 20 MG° et  de vouloir l’ envoyer à ses amis de s’apercevoir  (heureusement de moins à moins grâce à des artifices tels que « l’envoi de gros fichiers » ) que votre FAI* refuse tout service au-delà de 10 MG° ( c'est-à-dire  à peu près aujourd’hui 3 ou 4 photos et dans 2 ans : 1 seule, sans parler des fichiers non compressés : ça existe mais c’est très snob , on parle de RAW *.

Donc pour envoyer on compresse c'est-à-dire qu’on fait comme avec le jambon cuit on le fait entrer dans un moule tout petit. La qualité n’est alors plus au rendez-vous ! essayez d’imprimer et vous aurez tout compris. Comme les IMAGETTES*, les photographies que vous mettez sur le CLOUD*, les photos sur les Réseaux Sociaux….tout est compressé !

Mon conseil : mieux vaut manager directement votre compression grâce à un logiciel de traitement, ça évitera à vos amis de ne voir que des PIXELS.

 

 Mais à quoi ressemble la compression d’un jambon :

 

 

Source : http://www.trey.fr/mot-cle/jambon/  ( nota ce jambon est particulièrement succulent contrairement au manque de goût de la plupart des photographies)


COMPTE-FIL

Voir LOUPE*


CONCENTRATION

 

Qualité première dont ne devrait jamais se départir un bon photographe avant d’appuyer sur son déclencheur. Qualité à opposer au mitraillage systématique du numérique quand on sait qu’on peut aller jusqu’au bout de ses batteries et que le programme de POST TRAITEMENT* fera le reste.

 

  A quoi ressemble la concentration associée

  à la patience ?

 

 

 

Source /Autorisée/ : http://beaute-sauvage.fr/ AUTEUR Jerome Salvi


CONTRASTE

 

C’est la différence, sur une photographie, entre les parties claires et les parties foncées. Quant on a écrit cela que rajouter car c’est, avant tout, une question d’équilibre. Le problème est, qu’à ma connaissance, il n’y a pas de quantification possible du contraste  ( sauf peut être le ratio forte lumière sur faible lumière )  il est fort, faible ou moyen : l’essentiel étant l’ambiance que souhaite le photographe.
l’intérêt du numérique c’est qu’en POST TRAITEMENT* on voit, de suite – du moins sur l’écran – le résultat des manipulations. On peut même à la prise de vues agir sur le contraste (PLAGE DYNAMIQUE. Enfin étudier l’HISTOGRAMME * relève déjà d’un niveau de compétences moyen.

Mon conseil : l’importance de l’ambiance que vous souhaitez ( terne, grisâtre, normale, dynamique, voire SATURATION* détermineront le résultat final du contraste de votre photographie.


CONTRE JOUR

 

Ah le nombre de photos où dos au soleil, les protagonistes restent dans l’ombre !! On vous le répète pourtant assez souvent il faut DEBOUCHER* les ombres ! c'est-à-dire tout simplement – en fait ce n’est pas aussi simple – le flash qui va, évidemment, éclairer le sujet mais avec le risque de perturber votre fond, voire de SUREXPOSER* votre sujet.

En plus sachez que faire d’un fond qui paraît joli un fond plus uniforme ne renforce pas le pouvoir de séduction de votre photo…Essayez donc le flash, plusieurs fois et même avec un REFLECTEUR* permettant d’adoucir le tout.

 

 

 

ceci n'est pas un déboucheur ( du moins d'ombres ) destiné à la photographie.
SOURCE : JCR


CONTRE PLONGEE

 

C’est l’inverse de la prise de photographie en PLONGEE* ; elle peut donner du dynamisme à votre photographie, mais il faut savoir que les lignes de fuite – celles qui partent du haut vers le bas – auront tendance à se rejoindre en haut donnant ainsi des grands pieds, de grandes jambes et une petite tête à un enfant photographié ainsi.

 

 

 

 

la CONTRE PLONGEE* c'est porter le regard du bas vers le haut. Vous constatez ici le résultat.

SOURCE : JCR

 

 

 ici son contraire la PLONGEE*

On comprend aisément ( et pour ne prendre qu'un seul exemple) que de ne pas plier les genoux pour photographier ses enfants à la bonne hauteur donne une grosse tête et des petites jambes à nos "petits" en pratiquant la PLONGEE*

 

SOURCE : JCR


COURROIE

 

Ce terme recouvre la courroie qui transmet le mouvement dans un projecteur de diapositives par exemple, la courroie qui permet de transporter un appareil photographique – on parle aussi de DRAGONNE* -. Loin d’être un accessoire elle est la ceinture de sécurité de votre précieux boîtier, à condition de la passer autour du cou. A noter que pour une clientèle un peu plus « kéké », il en existe de très larges ( 5 cm au moins ) permettant d’afficher en gros le nom de vos équipements, tant il est vrai que les constructeurs ont peu de place pour leur marketing sur la façade des appareils photographiques argentiques ou numériques devenus de plus en plus petits.

 

 

 

 

 Le summum du Tuning Photographique...pardon à la marque !

SOURCE et MONTAGE assuré : JCR