vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

 

 

T

 

 TABLE (DE PROJECTION)

 TABLE DE PROFONDEUR DE CHAMP

 TABLE LUMINEUSE

 TELEMETRIQUE

 TELEOBJECTIF

 TELEPHONE

 TEMPS DE POSE

 TRENTE QUARANTE

 TREPIED

 TROIS D

 TTL


TABLE (DE PROJECTION)

 

 

 

Accessoire indispensable à toute séance de projection de DIAPOSITIVES*. Malheureusement leur fabrication légère

et le poids respectable des projecteurs d’alors faisaient que le projectionniste n’était pas à l’abri de mauvaises

surprises qui, d’une façon générale, avaient l’avantage de réveiller l’assemblée.

 

Ces tables ,outre leur fragilité, disposait d’une seconde étagère sur laquelle on pouvait ( j’écrivais bien pouvait)

installer un magnétophone ou synchronisateur, mais la façon peu orthodoxe de la fixer par une barre aléatoire

rentrant dans une gorge, ne rassurait personne. Quant à l’ inutilisable vis permettant de faire varier la hauteur du

premier plateau beaucoup

s’y sont énervés.

 

 

 

 

 

 

 

eh oui les commerçants continuent de vendre cette "foutue" table dont la partie fixation du plateau du bas est cachée et la manivelle de réglage de hauteur du plateau du haut est visible.

SOURCE : hama


TABLE LUMINEUSE

 

Dispositif permettant la lecture des DIAPOSITIVES*  ou des films positifs (un peu comme un lecteur de radiographies chez le docteur). Souvent constitué d’une boite bois ou plastique avec un verre dépoli ou plastique sur le dessus et équipé d’un éclairage interne ( si possible ne chauffant pas ) il permettait de se passer d’un projecteur de diapositives ou d’une visionneuse pour avoir une première idée de la qualité des DIAPOSITIVES* .et était souvent associée, pour un bon confort de lecture, d’une LOUPE* (compte-fil).

 

 

 

 

 

un beau modèle de chez HAMA.

SOURCE : https://fr.hama.com/


TABLE DE PROFONDEUR DE CHAMP

 

 

 

Aujourd’hui disparue, mais auparavant bien présente sur tous les boîtiers photographiques. La lecture en était très facile. Sur la photo ci-dessous le trait vertical rouge est la position médiane. On a alors de part et d’autre de cette barre l’échelle des DIAPHRAGMES* et en haut de la barre rouge les distances en m et en pieds (ft).

 

Sur l’image on voit qu’à f11 (petit diaphragme) on sera net de 2.5 m à 5 m et à f22 encore plus petit diaphragme on voit qu’on sera net de

 

1.5 m à l’infini. C’est donc très pratique à partir du moment où l’on connaît sa zone de netteté idéale pour le cliché en cours.

 

 

 

A quoi ressemblait une table de profondeur de champ ?

 

 

 


TELEMETRIQUE

 

Se dit d’une technique qui utilise un télémètre c'est-à-dire un instrument qui détermine, avec précision, la distance entre l’appareil photographique et le sujet. Pour ce faire un premier oeilleton, généralement au coin de la façade du boîtier envoie un rayon lumineux sur un petit miroir incliné à 45° ; puis ce rayon continue son chemin vers un second œilleton, au coin opposé à l’autre, en face de l’oculaire.  Cet oculaire donne donc 2 images du même sujet et Il suffit alors d’actionner une came/un bouton pour faire se superposer les 2 images pour obtenir un « Net ».

 

Donc pas de visée à travers l’objectif comme sur un REFLEX* et une vision intégrale de l’image bien au-delà des optiques choisies (généralement repérées par des cadres) ; pas non plus de possibilité de voir sa profondeur de champ puisqu’aucun réglage de l’objectif n’intervient dans cette visée.

Qui dit visée TELEMETRIQUE* dit absence de miroir, donc pas de bruit, pas d’encombrement.

Chacun trouvera ses avantages et ses inconvénients à ce type de technique louée et utilisée depuis toujours par LEICA*.

quelques "représentants" des appareils TELEMETRIQUES* ARGENTIQUES*

Le TELEMETRIQUE appliqué aux APN* (APPAREILS PHOTOGRAPHIQUES NUMERIQUES)

 

 

LEICA* M à capteur plein format (24X36). Ce que l'on sait moins c'est qu'outre sa conception Belge, le capteur est fabriqué en FRANCE (Crolles /isère) par ST MICRO ELECTRONICS. De là à remplacer la visée à l'oeil par l'écran les Leicaistes sont perplexes.

 

SOURCE : http://www.clubic.com/photo/appareils-photo/

on ne peut terminer cet item, sans parler de l'Arlésienne du Net  , le KONOST, made in USA à monture et objectifs LEICA et un montage télémétrique particulier grâce à un second capteur d'image en façade...à suivre ou pas ?


TELEOBJECTIF

 

Un TELEOBJECTIF*  est un OBJECTIF*  dont la DISTANCE FOCALE* est supérieure à la diagonale de l’image argentique de votre boîtier ou de la diagonale du CAPTEUR* de votre APN*. Le préfixe télé doit vouloir dire regarder ce qui est loin . Donc on peut, un peu par abus, écrire qu’un OBJECTIF* de 60 mm par rapport à un CAPTEUR FULL FRAME* ou une PELLICULE* 24X36 est déjà un TELEOBJECTIF*.

Ne pas confondre TELEOBJECTIF* et ZOOM* car dans le premier cas la FOCALE *est fixe, dans le second variable.

 

Un TELEOBJECTIF* de 400 mm – et ce malgré les nombreux gadgets stabilisateurs – est déjà difficile à manipuler sans PIED*. En astronomie il n’est pas rare d’avoir un FOCALE* proche de  1000 mm

 

 

un joli téléobjectif difficile à manipuler à main levée malgré le stabilisateur dont il est équipé. Tout le monde aura reconnu le CANON 400 USM.

 

SOURCE : JCR


TELEPHONE

 

A l’origine invention que l’on doit à Mr Bell – du moins pour sa partie filaire -. En ce qui concerne le TELEPHONE* cellulaire puis portable il faut plutôt remercier Mr COOPER salarié de Motorala.
Donc outil pour téléphoner…mais qui pouvait prévoir que cet appareil ferait bloc notes, aide mémoire, enregistreur et appareil photographique ? Personne ! ce qui est le propre de toutes les inventions.

 


TEMPS DE POSE

 

Ou vitesse de l’OBTURATEUR* de votre boîtier. Lente au début de la photographie elle obligeait, par exemple, celui qui posait pour un portrait à faire reposer sa tête sur un support pour éviter le bougé ; puis elle devînt de plus en plus rapide au point d’être capable de photographier une balle sortant d’un pistolet à la vitesse de 300 mètres à la seconde ( + 10000 km/h ) . Voir OBTURATEUR* VITESSE*


TRENTE QUARANTE

 

C’était le format « roi » des TIRAGES*  photographiques ARGENTIQUES*. En effet, à partir des NEGATIFS* 24X36 il représentait le meilleur compromis - car le rapport de l'orignale était très proche du format papier -non seulement qualitatif mais financier. On obtenait des magnifiques tirages de 30 cm par 40 cm avec ou sans marge.

 

 


TREPIED

 

Voir  PIED* PHOTOGRAPHIQUE 


TROIS D

 

Détermine par les trois Dimensions (hauteur, largeur, profondeur) la façon dont on perçoit notre environnement. Dès le début de la photographie, les techniciens ont voulu reconstituer cette impression de relief ; ce n’est donc pas d’aujourd’hui que datent ces techniques que l’on peut voir en application (lancée avec fracas, mais peu de succès ) sur des téléviseurs. Voir   STEREOSCOPIE*.


TTL

 

 

 

Acronyme  signifiant  “through the lens littéralement à travers la lentille. Disant ainsi que la vision, mais également l’analyse de la lumière se fait, sur certains boîtiers, directement à travers l’OBJECTIF*.

On parle également de TTL pour un flash qui contrôle la puissance de l’éclair  ( en fait un pré éclair détermine la puissance du vrai éclair )  en fonction de l’éclairage ambiant ( Merci Mr OLYMPUS* ) ; mais on peut se demander à quoi cela sert-il en studio ou en statique quand on a le temps , l’expérience et  le cerveau pour utiliser la formule du NOMBRE GUIDE (NG). Quant aux photos plus sportives vive le FLASH TTL !

le mythique MINOLTA SRT 101 premier appareil à disposer de la visée et de l'analyse de la lumière TTL.

 

SOURCE : JCR


vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

V

VALISE (PHOTO)

VISEUR

VISIONNEUSE


VALISE PHOTOGRAPHIQUE

 

Bien avant l’arrivée des sacs « mous » dans les années quatre vingt il était de bon ton de posséder une VALISE PHOTO*, mais pas n’importe laquelle : en métal, qui plus est garni d’auto-collants rappelant l’activité principale et les voyages du propriétaire. Pour confectionner cette VALISE PHOTO*  il fallait d’abord se munir d’une épaisse couche de mousse qu’on découpait alors avec un couteau électrique chipé à Maman.

Le découpage se faisait de façon très précise en traçant les contours de tous les objets à mettre dans la VALISE PHOTO*  et en évidant la pièce de mousse. L’avantage de la valise était, selon sa taille évidemment, de mettre tout , mais vraiment tout ( sauf le PIED* ) ce qu’il fallait pour ne pas être surpris lors de la prise de vues. On y mettait alors un ou  plusieurs boîtiers de plusieurs formats pour les plus aisés d’entre nous, les objectifs de toutes sortes, les filtres,le flash,  le soufflet et les bagues allonges pour la MACROPHOTOGRAPHIE, les pellicules de rechange, le matériel de nettoyage et les piles.
Cela devait bien peser plusieurs kilos mais avait fière allure.

De nos jours nous disposons de petits sacs mous, sans forme mais non praticité. Seuls quelques professionnels ou Kéké utilisent encore ce genre de valise.

A quoi ressemblait une telle valise ?

SOURCE : JCR


VISEUR

 

Les viseurs c’est plus ce que c’était diront certains….certes mais les progrès vont vite, très vite. Honni il y a seulement 3 ou 4 ans le VISEUR* electronique gagne du terrain « marketing » et de la qualité…..de là à atteindre la qualité optique il y a , peut être, encore 2 ou 3 ans.
L’histoire des VISEURS* va du petit trou incertain, de son accompagnement avec un grand carré métallique pour l’aider, au viseur de poitrine qui sont généralement deux dans un appareil que l’on retourne en fonction d’un cadrage vertical ou horizontal, en passant par le viseur coudé mis sur l’œilleton d’un 24X36 , le petit viseur pliant d’un LUMIERE* ELJY, ou celui qu’on mettait au sommet du prisme sur un EDIXA….; c’est donc une longue histoire qui continue.

SOURCE : JCR


VISIONNEUSE (PHOTO)

 

 

Petit accessoire fort utile pour visionner (comme son nom l’indique !!) les DIAPOSITIVES*  évitant ainsi de sortir tout le matériel. On utilisait beaucoup cet accessoire pour vérifier l’exposition des DIAPOSITIVES* et les trier. Plusieurs modèles étaient à disposition de la plus simple ( à piles ) à la plus sophistiquée (avec un transformateur branché sur le secteur ) ; généralement cette dernière coinçait allègrement les petites vues cartonnées sans manquer de les gondoler , préférant ainsi les plus simples au visionnage à l’unité.

 

Celui qui était bien équipé pouvait disposer d’une TABLE LUMINEUSE* (voir ce terme).

 

A quoi ressemblait une visionneuse ?


FIN DE LA PARTIE "HISTOIRE"