vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

I

ICONOMECANOPHILE

INFRAROUGE

INSTAMATIC

 


ICONOMECANOPHILE

 

C’est un collectionneur d’appareils photographiques anciens. Ce mot trouva son quart d’heure de gloire quand il fût repris par le Zapping suite au passage (rapide mais néanmoins de qualité, si si  )  de votre serviteur à Questions pour un Champion ; à la question de Julien Lepers sur mes activités, je ne manquais pas d’étaler « ma science » car les occasions sont rares d’utiliser ce mot. Mal m’en a pris car on s’est beaucoup moqué par la suite : mais il y a prescription.

 

un ICONOMECANOPHILE visite les Foires, les Bourses photo, les expositions. Pour vous y retrouver je ne peux que vous conseiller de suivre ce lien : http://foiresboursesphoto.unblog.fr/ qui constitue, sans doutes, ce qui se fait de mieux , de plus sérieux et de plus complet sur le Net.

 

L'auteur avec Julien Lepers perd de peu en finale mais perd quand même.

 

SOURCE : JCR/Numérique/SONY ALPHA 100/Paris/2005


INFRA ROUGE

 

Traitement  qui, comme son nom l’indique, est sensible aux rayons infra rouge et donne des résultats étonnants le vert devenant blanc, le bleu vire au noir….ce qui fait que c’était, au départ, un traitement plutôt artistique tant en argentique avec des films spéciaux et des filtres, que, plus tard , en POST TRAITEMENT* par des effets idoines voulus par l’opérateur avec son logiciel.

Des utilisations plus scientifiques ( via l’armée en photo aérienne) existent également. Il faut savoir que de multiples précautions de stockage et d’emploi sont nécessaires.


à quoi ressemble une photographie INFRA ROUGE ?

 

 

je ne recule devant rien pour vous montrer de quoi j'étais incapable ( manque de netteté..éclairage approximatif) en ayant dépensé quelques francs pour acheter une pellicule totalement inutile...c'était en 1972 j'avais l'excuse de la jeunesse.

 

SOURCE : JCR/Argentique/PENTAX SPOTMATIC/pellicule IR/Soufflet PENTAX/ objectif 1.4:50/


INSTAMATIC

 

Marque déposée par KODAK en 1967 et destinée, avant tout, à faciliter la vie du photographe et du laborantin. Utilisant une cartouche dîte 126 au format carré 26,5  x 26,5 puis quelques années plus tard la cartouche 110 au format 13x17 en 1972.

L’INSTAMATIC* fût décliné dans ces formats pour obtenir une gamme complète de plus de 80 modèles rien que pour la photographie et de 10 modèles pour la série « Movie » cinéma en 8 et super 8 mm.

Ces gammes constitueront , pour des générations, le cadeau de communion et/ou de certificat d’études et/ou de brevet le plus souvent offert.
à quoi ressemblait une caméra 8 movie INSTAMATIC ?

 

 

facile d'utilisation jusqu'au bout de sa cassette de film de 3 minutes à mettre dans la caméra et à retourner avec la célèbre enveloppe jaune.

Oui je sais il s'agit d'une caméra et non d'un appareil photo !! mais il y a d'autres INSTAMATIC dans ce DIP.

 

SOURCE : JCR


J

 

JAPONAIS

JCii

JAPONAIS

 

Le Japon a rapidement importé les DAGUERREOTYPE*s et sa population s’est très vite intéressé à cette nouvelle technique. La fabrication des premières optiques date des années 1930 , celle des boîtiers s’étalera de 1935 à 1950  en s’inspirant des réalisations Allemandes.

L’étape suivante au-delà de l’inspiration européenne, sera celle de l’innovation avec la visée TTL , l’auto-focus et bien d’autres choses, sans que nous précisions quelle marque était la première à le faire. Une chose est certaine : c’est que les années soixante dix marqueront la suprématie de ce type de fabrication, suprématie couronnée par le fameux adhésif made in Japan.

On en était alors , tout comme pour les automobiles, à une forme  snobisme où tout ce qui venait du pays du « soleil levant » était bien meilleur.

 

 

Le célèbre sticker PASSED qui indiquait l'origine précise et certifiée : JAPON

 

Un autre sticker  qui permettait d’affirmer que le produit photographique ou optique était bien fabriqué au Japon et qu’il était approuvé par le Japan Camera and Optical Instruments Inspection and Testing Institute.


vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

 

 K

 KODACHROME CHANSON

 KODAK ENTREPRISE

 KODAK CAROUSEL

 K comme KALIBRE (enfin presque)

 


KODACHROME  (CHANSON)

 

Titre d’une chanson de Paul Simon (glorifiant cette pellicule photographie aux couleurs magnifiques) sortie en 1973 sur l’Album : «  there goes rhymin simon » et dont le texte Français est du à Michel Delpech.

un hommage personnel à ce produit a été rendu et diffusé . Vous pouvez le consulter sur le sous onglet : ELEMENTS D'HISTOIRE EN VRAC et sur YOUTUBE : https://www.youtube.com/watch?v=TiE93Gh1CV4


KODAK (ENTREPRISE)

 

La plus belle réussite commerciale dans la galaxie de l’industrie photographique, mais hélas la fin la plus triste. On pourra se reporter utilement à l’index EASTMAN* grand créateur de cette marque.

Qu’écrire sur l’entreprise quant tout a été écrit ! On y trouve la plus grande gamme de modèles d’appareils photographiques argentiques avec des bijoux (Médalist, Panorama, Cartridge) des ratés ( DISC, 110) des copies retentissantes ( EK ), des éclairs de génie trop tôt ( reflex numérique, premier compact 1 Mg°, les écrans Oled ) un échec cuisant par son ratage sur le passage argentique/numérique ; passage qui serait peut être plus du à un regroupement des fabricants argentiques et dominante électronique qu’à un refus pur et simple de se lancer dans le numérique, car les nouvelles générations devaient quand même être là !


Quelques pépites  dans une galaxie


KODAK (CAROUSEL)

 

Projecteur mythique de diapositives de grande qualité qui avait la particularité d’abord de coûter très cher ( 2 à 3 fois plus qu’un projecteur de début de gamme comme un PRESTINOX made in France) mais surtout d’être très pro en construction et fonctionnement. Beaucoup fonctionnaient 24 heures sur 24  et peu vous abîmaient les diapositives fragiles en carton. Mais la plus belle caractéristique technique était la luminosité car il était équipé d’une lampe de 250 W.

 

 

 

 

 

l'increvable projecteur de DIAPOSITIVES* KODAK*

CAROUSEL.

SOURCE : JCR

K comme KALIBRE

(6.35 pour être précis)

Savez vous ( je m'adresse à tous sauf aux ICONOMECANOPHILES* qui connaissent leur EASTMAN* sur le bout des doitgts) que les premières photographies prises par les appareils KODAK* étaient rondes ( par ce que pas recadrées) et de diamètre ...6.35 mm. Voilà le calibre. En ce qui concerne l'appareil c'est en dessous !

 

 

1888 date de sortie de ce "KODAK*" premier du nom et qui, une fois chargé, produisait des photographies rondes de 6.35 mm. Il fallait déjà ( comme pour les diapositives) renvoyer son appareil avec son film exposé pour disposer des tirages papier.
Donc le client appuyait sur le bouton et KODAK faisait le reste !

source : laboiteverte.fr


vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

 

 L

 LABO (LABORATOIRE PHOTO)

 LANTERNE PHOTOGRAPHIQUE

 LE GRAS

 LOMOGRAPHIE (LOMO)

 


LABO (LABORATOIRE)

 

Au siècle dernier endroit de rencontre de quelques frappés désireux de ne pas confier leurs précieux clichés à quelqu’un d’autre qu’à eux même ou à l’extrême limite à un photo club.

Deux fois par semaine, muni de ses bobines (noir et blanc parce que la couleur : « c’est pas à ma portée » ) l’amateur pénètre, un peu inquiet, dans cet antre spécialisé sentant bon la chimie aigre et chatouilleuse ( surtout quand le dernier a mal rincé les bains !). Inquiet parce qu’il y a les Séniors qui ont déjà prouvé, inquiet parce qu’on est pas sûr d’avoir assimilé encore la profondeur de champ, inquiet encore parce que tout ça coûte cher !

L’agrandisseur DURST* côtoie le KROKUS  pour débutant, le massicot est aiguisé, la glaceuse-sécheuse branchée, le compte-pose remonté,  les 3 bacs prêts, et la boite Paterson à spirale n’attend plus que tes œuvres. Le film est bon, bien exposé ouf ! plus qu’à faire sécher. En attendant je sors mes planches de la semaine dernière enveloppées dans un papier transparent et je les glisse sur le porte vue de l’agrandisseur. Mes yeux se sont habitués  à la lumière rouge, je tâtonne peu pour attraper une feuille multicontrast d’AGFA *, je fais confiance à ma « MAIN* »… fais la mise au point du Rodenstock et plonge dans l’inconnu qui se révèlera lentement, très lentement….

C’était une partie de  la vie photographique d’un débutant dans la fin des années soixante. Aujourd’hui, moins de poésie, tout à domicile pizza avec , entouré du scanner, de l’imprimante, de l’ordinateur qui permet de faire « touttoutseul » assisté de Mr PHOTOSHOP* ou Mme Gimp.

un exemple de laboratoire amateur où l'on distingue bien l'agrandisseur et les 3 bacs incontournables...c'est un peu le "foutoir", mais ne vaut-il pas mieux avancer dans le "foutoir" que de reculer dans l'ordre.
Source : JCR à partir d'une photographie retrouvée sur.....le net !


LANTERNE MAGIQUE

 

 Ce n’est ni plus ni moins que l’ancêtre de nos PRESTINOX et autres projecteurs de diapositives. Elle se compose d’une source lumineuse ( successivement bougie, lampe à huile, ampoule), d’une lentille convergente – souvent laitonnée et de fort belle allure - et d’une sorte de DIAPOSITIVE* constituée par une bande de verre généralement colorée et peinte à la main. Ce sont de très belles pièces que l’on peut encore trouver chez un antiquaire .même si l’apogée de cette technique date du XIX ième siècle , nous laissant ainsi peu de modèles sur le marché.

A quoi ressemble une lanterne magique ?

 

 

 

 

lanterne de projection de 1890

SOURCE : http://www.antiq-photo.com/spip.php?article1737


LE GRAS (lieudit)

 

Ennemi de la diététique ou beau parement d’un jambon d’exception ? Non un endroit que tous les photographes devraient avoir vu , au moins un jour de leur vie. Cela se trouve en Saône et Loire à St Loup de Varennes ( 1100 habitants )à quelques kilomètres de Chalons sur Saône.

Bien me direz vous mais ?

Eh bien c’est l’endroit où a été prise la première photographie au monde en 1827 dans la propriété de JOSEPH NICEPHORE NIEPCE* : « Le Gras ». La pose aurait duré 8 heures – pas sûr - et le support fût le bitume de Judée. Une incertitude pèse sur la date précise, date qui, sur  le monument commémoratif - route Nationale menant à Chalons – est 1822 !

Il  semblerait , en effet, qu’une date « médiane » semble relever de la plus extrême prudence, car les travaux de J N NIEPCE* ont commencé vers 1816 ; ceci ayant été confirmés par différents chercheurs parmi lesquels on peut citer R.Hunt, B. Pritchard, H P Robinson.

A quoi ressemble la première photographie au monde ?

 

 

 

C'est sans doutes avec ce type d'appareil qu'a du être prise la photographie ci-dessus.

Il s'agit d'une chambre à tiroir de 1835 équipée d'une optique CHEVALIER*

SOURCE : arts-et-métiers.net

 

 

 

en ce qui concerne la date de la première photographie le monument de ST LOUP DE VARENNES  est précis puisqu'il indique l'année 1822.

SOURCE : JCR


LOMOGRAPHIE (LOMO)

 

Ou LOMO   est un fabricant Autrichien qui la particularité, sans doute unique, d’avoir lancé un mouvement de mode consistant à recycler tous les accès de gamme – et même un peu plus – des appareils photographiques argentiques en y associant l’inverse de toutes les règles basiques de la prise de vues. Il n’est que de lire les 10 règles de la LOMOGRAPHIE* pour être , un peu ( délicat euphémisme ) consterné.
Mais force est de constater que ça marche, un peu comme les débuts du POLAROID* où l’on prenait tout – jusqu’à ses parties intimes – associé à n’importe quoi . Les deux étudiants Autrichiens avaient donc , à défaut de qualités artistiques, un sens aigu du marketing et ce, dès 1991.

LOMO recycle tout ! le Lubitel, le Diana, le FISH EYE*, le multi prises de vues, l’infra rouge, le FUJI instant, l’appareil Soviétique, l’appareil sous l’eau, la cellule à main, l’appareil de prises de vues panoramiques, le format 110* , le STE¨NOPE*, le 35 mm ZENIT….et l’HOLGA*.

S'agissant d'un recyclage de masse de techniques anciennes mises au goût du jour, j'ai jugé bon de mettre cet item dans l'onglet  HISTOIRE, mais également dans l'onglet PRATIQUE car je considère comme très louables les efforts de cette entreprise pour faire aimer la PHOTOGRAPHIE, même si ça peut, quelquefois, relever du snobisme.

 

A quoi ressemble une interprétation du ZENIT 24X36 argentique par LOMO ?

revisiter le ZENIT des années soixante dix et ça donne cet appareil joufflu aux performances tout à fait correctes, si vous êtes capable de vous passer de tous les automatismes habituels.

 

SOURCE : lomography.com

 

Une partie de la gamme LOMO étonnante par sa quantité et sa diversité et qui donne envie de faire de la PHOTOGRAPHIE* en ARGENTIQUE*