les items marqués en MAJUSCULE* et accompagnés d'un Astérisque* sont également présents dans une des 4 parties du DIP

E

ECLATÉ

ECOLE (PHOTOS D’)

ECRAN

ELECTRONIQUE (FLASH)

EMULSION

EXPOSITION (PHOTO)

 

ECLATÉ

quelle drôle d'idée de parler ici de s'éclater ? n'est ce pas un peu exagéré...on prend du plaisir certes mais ..

Non, en fait, je veux plus écrire "ECLATÉ" comme le résultat d'un appareil photographique qui vous énerve et que vous lancez sur un mur : il s'éclate ! vous suivez ? et les morceaux sont éparpillés dans votre salon "façon puzzle".
D'où l'idée, à partir d'un boîtier qui ne sert plus, de le démonter pièce par pièce ( enfin presque) et de procéder à un collage astucieux permettant d'avoir , dans un but pédagogique avoué et bien présomptueux , une vue sur le fonctionnement de la "bête". Mais, à la réflexion, au temps du numérique qui celà peut-il intéresser autres que les vieilles badernes ICONOMECANOPHILES ?

je me suis lancé - juste avant d'acheter mon APN* - un OLYMPUS CAMEDIA - dans ce travail à partir d'un appareil REFLEX hors d'usage pas particulièrement prestigieux, ce qui fait qu'il n'a pas crié. Un PRAKTICA MTL 3 , démonté, les pièces principales ( je n'ai pas eu le courage de vraiment tout démonter par lâcheté ) assemblées sur une feuille blanche et des renvois "pédagogiques" qui permettent au cerveau de tout remettre en place. Ah oui j'oubliais le port du cerveau est obligatoire. Cent heures plus tard j'avais le résultat ci-dessous qui, exposé à feue la foire de Chabeuil/Drome, aurait été vu sur une revue Américaine ! (impossible à vérifier, tant mieux pour l'égo). Notons enfin que des tentatives supplémentaires, voire sur commande , ont été beaucoup moins convaincantes.

Pour être le plus complet possible l'idée de ce travail m'est venu suite à une publicité d'ASAHI PENTAX* qui démontait, il me semble, un SPOTMATIC ; je n'ai jamais  remis la main sur cette publication.

 

 

avant son éclatement : un banal 24X36 fabriqué en ex Allemagne de l'Est ( si si ça a existé ) par le conglomérat WEB PENTACON ) cellule CDS, pas de vis de l'objectif : l'inénarable 42 - comme, entre autres, pour mon cher SPOTMATIC* et un objectif de qualité que certains utilisent pour la vidéo !!

ah j'oubliais peu de discrétion au déclenchement. Mais pas trop cher.

source : JCR 


ECOLE (PHOTOS D')

 

Que de souvenirs, que de noms oubliés, que d’anecdotes, que de retours en arrière émus, que de matières pour des sites internet  bien souvent dénués d’intérêt, provoquent la photo de classe où l’on se retrouve ému souriant à côté de son pire ennemi.

Dans les années cinquante le photographe (professionnel) n’hésitait pas à nous remettre en situation et nombre de photos au pupitre seul ou avec un ou deux copains existaient alors, avec, il est vrai quelques poses « empruntées ».  De nos jours le photographe ( souvent un amateur  comme ses photos c'est-à-dire peu éclairé ) réalise de magnifiques platitudes en numérique aux coins plongés dans le noir…..c’est comme si cela s’improvisait la photo de groupe !!


ECRAN

Combien possède t-on d’écrans ? entre la (ou les ) télévisions, le téléphone, la voiture, le (ou les) pc….on serait pas loin de 7 par foyer ; mais en cherchant bien on en trouvera un huitième caché dans le grenier, la cave ou le garage et celui là mérite qu’on s’y arrête.
Dans les années soixante à quatre vingts, un photographe passionné faisait de la DIAPOSITIVE et disposait pour cela de tout un matériel dont le fameux écran.

Généralement de taille autour de 1,30 m et « perlé » pour les snobs ( soi disant une meilleure qualité de projection qu’un écran bêtement blanc ) il était dans un enrouleur qui lui-même était dans un étui métallique genre tube, le tout fixé par un trépied repliable. Il fallait donc d’abord  déplier le trépied pour disposer immédiatement d’un semblant d’équilibre. Ensuite on tirait une tige sur 2 mètres de hauteur,  faisait basculer dans le sens horizontal le tube contenant l’écran et quand tout était stabilisé (plusieurs tentatives étaient nécessaires ) on accrochait la boucle située sur le haut de l’écran à la tige que vous veniez de tirer : vous suivez ?

Ensuite on desserrait le frein en appuyant sur un bout de métal permettant de faire coulisser le fameux tube et on cherchait la bonne hauteur ainsi. Une fois terminée ( enfin presque ) l’action  il fallait, à minima, mettre l’écran à la perpendiculaire du projecteur ce qui s’avérait souvent problématique car l’ensemble tournait sans vergogne. Une fois stabilisé l’écran devait être mis à la bonne distance du projecteur qui, s’il n’était pas à zoom réglable ( quand même le haut de gamme)  obligeait à déplacer quelques meubles et bibelots. Une fois terminée une vérification finale s’imposait, car il n’était pas rare, qu’en cours de projection l’écran redescende brutalement dans un grand bruit, mettant à mal votre patience.

Et je ne vous parle ici que de l’écran, tant la table de projection, les paniers de diapositives et le projecteur pouvaient vous rendre nerveux !

A quoi ressemblait un écran repliable ?

 

 

 

 

 

le voici cet écran avec le côté vicieux de son trépied qui le faisait tourner pile au moment ou il ne le fallait pas et le crochet du haut qui pouvait lâcher à tout moment pour refermer le tout brutalement.

 

SOURCE : JCR


ELECTRONIQUE (FLASH)

 

 On attribue , généralement, l’invention du flash électronique à Harold Eugene Edgerton (1903-1990) ,ingénieur électricien de profession, spécialiste des  stroboscopes au MIT (Massachusetts Institute of Technology).  Cette invention fût véritablement généralisée dans les années soixante et la taille des appareils diminuât autant que les performances augmentaient. Ces flashes remplaçaient avantageusement tous les systèmes tels que le fil de magnésium, la dangereuse poudre  à éclairs, les ampoules et les flashcubes chers aux INSTAMATIC*.

A quoi ressemblait un flash au magnésium :


EMULSION

 

 

Terme aujourd’hui désuet, mais jadis à la mode, désignant un mélange homogène de plusieurs substances chimiques ce que n’est rien d’autre que ce dont est enduit le support plastique de la pellicule argentique, expliquant ainsi qu’on parlait plus souvent d’émulsion que de PELLICULE*  ( ou PELLOCHE* !)


EXPOSITION (PHOTO)

 

 

AH ! l’expo d’un Ami, d’un club proche où vous sentez obligé d’être présent et laudatif ! je n’ai pas souvenir , depuis ½ siècle de m’être extasié sur plus de 100 photos d’amateur réunissant émotion, qualités techniques, coup d’œil, observation affutée, cadrage, équilibre des couleurs, miracle de l’instantané véritable ( vous savez celui sans les « rafales »..) et n’oubliant pas de chasser l’affectif. Il bien connu que dans un club,  les meilleures photographies sont celles que l’on a faîtes ou celles du chef,  mais ça n’engage que moi


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 F

 FILM (EN BANDE)

 FIXATEUR

 FOIRE (A LA PHOTO)

 FOCASPORT

 FOLDING

 FONDU ENCHAINE

 FRANCE

 


FILM (EN BANDE)

 

Curiosité préhistorique remplacée par les CARTES MEMOIRE*, ce film revêtu d’une EMULSION* permettant de capter la lumière présentait les avantages de choix, de marques, de sensibilité…Certes l’encombrement était un peu plus important que pour les cartes mémoires mais mieux valait  perdre une « PELLOCHE* » de 36 poses qu’une carte mémoire de 8 « Gigas » devenue brutalement illisible.

 

Saviez vous qu’il existait plusieurs marques de pellicules photographiques Françaises ?


FIXATEUR

 

Terme de laboratoire photographique définissant un bain dans lequel – après avoir fait un passage dans le bain REVELATEUR* – on (comme son nom l’indique) fixe les caractéristiques définitives de l’épreuve et surtout enlève toutes traces de bromure d’argent, permettant ainsi de voir à la lumière normale le résultat de votre talent.

 

 

 

 

 

 

Détournement de publicité assumé par JCR


FOIRE (A LA PHOTOGRAPHIE)

 

 

Que vous baptisiez ce type de manifestation Marché, Brocante, Foire, exposition on y retrouve toujours une bande de passionnés d’abord de l’ARGENTIQUE* mais de plus en plus du NUMERIQUE*. Vous pénétrez dans une salle où la première odeur qui vous prend est un mélange de vieux cuir, de carton bouilli et d’un fond de moisi de vieux greniers et caves. Les stands sont alignés selon la géographie, souvent hasardeuse, de l’endroit et l’œil s’accroche à un agrandisseur sur colonne ou un pied GITZO* largement déployé. Vos oreilles s’égarent et s’amusent à des mots tels macro, bagues allonge, objectif, ouverture, moyen format, papier photo…. ; vos pieds sont écrasés par des quidams à genoux fouillant dans de vieux cartons à la recherche d’un cache objectif,  d’une improbable bague MACUUM* , d’un TP* (tout prêt) pour un SPOTMATIC*…vous êtes bien dans l’univers de l’ICONOMECANOPHILE* et j’écrirai sans peur du pléonasme de l’ICONOMECANOPHILE* passionné.

Passionné de sa marque, passionné de son format, passionné de ses astuces, de son papier photographique, de son film ; fier de ses photos, fier d’être dans le vrai, attentif aux nouveautés, dernier convaincu par le NUMERIQUE*mais intraitable avec ses fondamentaux.
il existe, en France,  plus d’une cinquantaine de ce type de manifestation. Peu sont internationales, mais on ne peut passer à côté de celle de BIEVRES* dans l’Essonnes, devenue au fil des ans, européenne et fier de ses prix devenus souvent débiles.

Lien utile de BIEVRES : http://www.foirephoto-bievre.com/

Les manifestations plus modestes n’en sont pas moins intéressantes.

 

 

Les manifestations plus modestes n’en sont pas moins intéressantes et là foin de modestie. La difficulté de ces musées est que présenter, même dans un certain ordre, des appareils photographiques prestigieux ou ordinaires n'anime pas ou peu l'endroit. Ce sont donc des expositions à thème qui doivent être organisées.
Votre serviteur a proposé en 2010 une exposition osant mélanger Argentique et Numérique ( ce n'était pas, pour les puristes, aussi évident que celà), vrais et faux appareils ( appréciés par les enfants)....

 

SOURCE : JCR


FOCASPORT

 

Mon premier 24x36 ! c’est la raison pour laquelle je lui donne, ici, cette place particulière. J’avais seize  ans et je « louchais » sur le FOCASPORT 2* – avec levier de rembobinage/armement spv !- de mon Père retour d’Algérie. Il est vrai que c’était quand même à des « années lumière » de mon KODAK BROWNIE FLASH* . Mon Grand Oncle MARC VIERS* possédait un 6x6 et ne jurait que par ce format, mais s’intéressait de près au FOCASPORT*. J’ai fini par avoir mon Père « à l’usure » et utilisé ce boîtier de 1968 à 1972 date à laquelle je « craquerai » ( grâce au foyer de l’Armée ) pour un ASAHI PENTAX SPOTMATIC* ;

Avec mon FOCASPORT* j’appréciais la compacité, la qualité optique, la visée télémétrique nouvelle pour moi, le levier d’armement très pratique et la « gueule » très éloignée des box et autres FOLDING*.

 

Mon FOCASPORT *2 :

Fabriqué par OPL -optique de LEVALLOIS -entre 1961 et 1962 doté d'un objectif à 4 lentilles il fonctionne encore très bien aujourd'hui.


FOLDING

 

Terme anglais (encore eux !) traduit par  pliant /repliable et désignant une catégorie d’appareils photographiques au look très particulier et au soufflet bien visible une fois déplié. Cela présentait plusieurs avantages par rapport aux CHAMBRES* anciennes : encombrement moindre, mise au point plus facile, FORMAT de NEGATIF* autorisant des tirages CONTACT* et de  belles qualités en agrandissement.

De nos jours l’appareil FOLDING* ou pliant est automatiquement associé à «  appareil ancien qui coûte cher « ! ancien pas forcément ( voir les CHAMBRES* modernes ) qui coûte cher : c’est à voir sauf peut être pour des appareils au magnifique soufflet rouge ou vert …

 

 

 

 

 

un splendide FOLDING* le KODAK* No. 3 Model C Folding Brownie Circa 1905.

 

SOURCE : web4homes.com


FONDU ENCHAINE

 

Dans les années soixante dix, quand on pratiquait la projection de DIAPOSITIVES* il était de bon ton d’éviter le banal passage de l’une  à l’autre (avec écran noir au milieu ) en remplaçant  ledit trou noir par le « FONDU ENCHAINE* » c'est-à-dire un passage doux, réglable, en diminuant progressivement la luminosité de la première DIAPOSITIVE* pour augmenter simultanément la luminosité de la suivante. Seulement pour faire cela il fallait du matériel et du bon !

On pouvait opter pour un projecteur à 2 objectifs du type ROLLEI* ( qui devait coûter l’équivalent de plusieurs mois de salaire de l’époque ) ou un ensemble de 2 projecteurs au mieux en SIMDA* (KODAK* amélioré )  ou en gamme inférieure en PRESTINOX *!. De toutes façons il fallait 2 objectifs qu’ils soient dans un seul projecteur ou réunis dans 2 ! l’ensemble était impressionnant de présentation et de qualités techniques mais bien hors de portée pour les amateurs.

On pouvait même compliquer à loisir en sonorisant la projection, mais c’est une autre problématique que j’aborde dans SONORISATION*.

Nota : quand on pense que les nouvelles générations ont recrée le FONDU ENCHAINE* dans tous les logiciels de montage photo et vidéo et qu’il ne suffit que d’un clic !

Mon conseil si vous voulez en savoir plus sur la projection de diapositives

suivez ce lien :   http://diafan.free.fr/PageBas01.htm

 

A quoi ressemblait un ensemble simple de projection de diapositives en FONDU ENCHAINE * ?

SOURCE et Montage personnel : JCR

Une publicité sur PRESTINOX* (Made in France) de 1974


FRANCE

De 1822 date de la première photographie faîte au monde par N. NIEPCE* et L.M. DAGUERRE* ( même si la date est contestée, mais c'est celle qui a été retenue par l'Etat Français) jusqu'à l'entrée dans le groupe THALES de la dernière marque liée au domaine photographique Francais  : ANGENIEUX * en 1993  se sont écoulées 171 années et en 2016 Madame PHOTOGRAPHIE a 215 ans !!

Savez vous qu'à la fin du IXX ième siècle il existait 335  marques dans le domaine de la PHOTOGRAPHIE* tant en fabriquant, que sous traitant, distributeur, importateur...

Grâce au magnifique travail de CONSTANTIN IMBS sur : http://brevetsphotographiques.fr/ vous aurez une foule de détails sur ce qu'il faut bien appeler le génie français des inventeurs dans le domaine de la photographie. Mr IMBS reprend, en effet, tous les brevets déposés ( non seulement par les français ) entre 1845 et 1913 dans 26 domaines.  Voici un extrait de la liste dans les domaines dépassant les 250 Brevets déposés :

1845/1913 PROJECTION ET AGRANDISSEMENTS 300 dont 240 français

1845/1925 L'APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE  1500

1845/1925 LES AUTOCHROMES  300

1847/1913 CLASSEMENT ESCAMOTAGE DES PLAQUES 370

1861/1913 LA CINETIQUE 450

1855/1913 COULEURS ENREGISTREMENT ET RESTITUTION 300

1853/1913 LABORATOIRE 360

1852/1913 L'OBTURATEUR  320

1841/1913 COLORIAGES 250

1840/1913 PHOTOMECANIQUES  390

1839/1913 OPTIQUE 270 


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G

 GENERATEUR DE TOPS (MAGNETIQUES)

 GRAIN

 GUIDE PHOTO

 


GENERATEUR  DE  TOPS (MAGNETIQUES)

 

Mais qu’est ce que ça peut bien être qu’un « GENERATEUR DE TOPS MAGNETIQUES* » ? pour être précis. Dans la préhistoire de la photographie du XXième siècle aux temps radieux de la DIAPOSITIVE*  bien des utilisateurs souhaitaient agrémenter leurs projections ( souvent soporifiques il faut bien le préciser et les miennes en premier..) de musique. La solution la plus simple mettre un fond sonore. La solution la plus compliquée synchroniser la projection avec la musique à l’aide d’un magnétophone à bandes du genre ( excusez du peu Uher Report ou REVOX*  A77 matériels très haut de gamme et inaccessibles pour un « vulgum pécus » ).

Il est vrai que , lors d’une exposition, lorsqu’on regardait béats l’installation complète on se posait la question de la mise en service ; j’ai constaté, entre autres exemples de synchronisation, la sortie extérieure de la bande pour aller «  se faire lire «  ailleurs dans une boîte de synchronisation extérieure du type PHILIPS N6400

Puis en 1987 Monsieur PHILIPS inventa la mini cassette – popularisée par Michel Jonasz – ainsi que  le matériel de lecture  qui va avec et tout ( enfin presque se simplifia !). On enregistrait la bande, la faisait lire par le magnétophone préalablement branché ( par une prise spéciale) sur le projecteur et chaque fois qu’on voulait changer la diapo on appuyait sur le fameux GENERATEUR DE TOPS MAGNETIQUES*  ( accessoire indispensable relié également avec une prise spéciale avec le Philips AV 2209 ! ) qui enregistrait alors l’impulsion et faisait fonctionner le projecteur. Un appui long pouvait même commander un fondu enchaîné.

Il faut savoir que, pour le changement de diapositives « automatisé », cela marchait parfaitement en liaison avec les effets sonores que vous aviez enregistrés. Pour les autres fantaisies c’était plus….fantaisiste.

A quoi ressemblait l’ensemble du système ?

 

 

Le magnétophone  à cassette PHILIPS 2209 AV associé à son générateur de tops magnétiques qui étaient enregistrés sur la bande et produisait différents effets sur un projecteur de DIAPOSITIVES*

 

SOURCE : JCR


GRAIN

 

En photographie argentique la chimie de base nous apprend que le grain est un ensemble compact de grains minuscules d’argent dont la taille va varier avec la sensibilité du film ( ou de l’EMULSION* ) ; le bon vieux film KODAK* 25 ASA  (film lent) qu’on utilisait pour faire des panneaux photographiques a des grains minuscules quand les films « rapides » au-delà de 400 ASA ont des grains plus gros qui, bien évidemment, grossissent encore plus si on agrandit encore !!

Parler de « grain » c’est donner une forte valeur affective à nos vieux clichés noir et blanc, mais c’est également à coup sûr, ou presque, reconnaître immédiatement un tirage d’antan ; tout comme on reconnaît les couleurs KODACHROME ou les films en Cinémascope.

Il est quand même étonnant que la photo numérique redonne artificiellement grâce à certains logiciels ou manipulations douteuses ; Donc si vous n’aimez pas le NUMERIQUE* ….faîtes de l’ARGENTIQUE*.

 

 

 

Vous voulez du grain en voici ;

 

SOURCE / Dreamstime.com


GUIDE PHOTO

 

Il était une fois une période où tout bon amateur courait après les GUIDES* qui étaient riches, nombreux, plutôt bien faits et ….gratuits. Cela ne date pas d’aujourd’hui car les guides Grenier Natkin, Cinéphotoguide de Dufour, Flash, Photo Plait, PRISMA,… et les incontournables fiches et guides techniques de la Fnac ( vous savez le magasin où vous allez voir les appareils – jamais en état de fonctionnement car sans piles -  pour les acheter ailleurs) faisaient l’objet de recherches acharnées.

Aujourd’hui tout est sur Internet. C’est à la fois, facile, complet, en plusieurs langues ou facilement traduit et on peut rêver sur des modes d’emploi d’appareils que nous ne possèderons jamais.

A quoi ressemblait un guide ?

 

 

 

Difficile après la disparition de tous ces guides de ne pas parler de celui qui fait référence aujourd'hui : LE MAC KEOWN'S.

depuis 2005 l'éditeur n'avait rien sorti et promet pour 2016 une version papier et une version electronique avec plus de 100 000 appareils et 50 000 illustrations.

 

SOURCE : http://mckcamera.com/


 H

 

 HORIZON (APPAREIL)

 HYPERFOCALE

 


HORIZON (APPAREIL)

 

Au risque de me répéter c’est bien un appareil étonnant que sortent les Soviétiques Krasnogorsk en 1967. Une partie du corps ressemble à un ZENIT, mais c’est le balayage mécanique de Gauche à droite ( ou l’inverse ?) d’un objectif déjà grand angle ( en l’occurrence un 28 mm ouvert à 2,8 ) qui produit alors une photo panoramique sur 120° en ¼ de seconde.

Le NEGATIF*  fait alors 24 mm ( la hauteur bien évidemment du 24x36) et 58 mm de large. Pour réussir l’exercice il faut mettre l’engin sur un PIED* et un VISEUR* spécifique livré avec fixé par le sabot.

A quoi ressemble l’appareil HORIZON* ?

 

 

au delà de la position "Panoramique" d'un appareil argentique APS*, au delà des gadgets du type panorama reconstitué sur un APN* voici l'appareil faisant un véritable panoramique de 120° grâce à une possibilité techniquement rare : l'objectif tournant.

 

SOURCE : JCR

 

 

 

un autre rare représentant de ces appareils à objectif tournant le NOBLEX pro 6:150 U qui réalisait, sur film 120, 6 photographies de 50x120 mm. Fabriqué par la Kamera Werken à DRESDEN ( ex Allemagne de l'Est) il était disponible dès l'année 1992.

 

SOURCE : galerie.photo.com et l'excellent reportage.


HYPERFOCALE

 

Voir à DISTANCE

A quoi ressemble un appareil photographique réglé sur l’HYPERFOCALE* ?

 

 

 

un des nombreux ( plus de 80 modèles à chargeur 126 ou cassette 110* ) INSTAMATIC (ici le 104) réglé sur l'HYPERFOCALE*

 

SOURCE : JCR