les items marqués en MAJUSCULE* et accompagnés d'un Astérisque* sont également présents dans une des 4 parties du DIP

C

 

 

CAMERA OBSCURA

CANON G2

CDS

CELLULE A MAIN

CENT DIX (FORMAT)

"CENT VUES"

CHALLENGE KODAK

CHAMBRE

CHASSE(PHOTOGRAPHIQUE)

COLLIMATEUR

COLORAMA

COMPLEMENT(OPTIQUE)

COMPTE FIL

CONCOURS PHOTO

CONTACT (TIRAGE PAR)

COTE EMULSION

COURROIE (DE TRANSPORT)

 


CAMERA OBSCURA

 

Pour un dictionnaire qui se veut sérieux, sans se prendre au sérieux, comment passer à côté de cette notion fondamentale quoique très ancienne !

La chambre obscure est un procédé évoqué dès 300 avant Jésus Christ, mis en œuvre vers l’an 1000, perfectionné au cours des seizième et dix septième siècle. Des peintres Vénitiens plus malins que les autres utilisaient un projecteur de diapositives ( dont l’histoire n’a pas retenu la marque) pour projeter dans une salle obscure ce qui se passait à l’extérieur et peindre par-dessus, provoquant ainsi l’admiration des spectateurs des siècles à venir.

Si la marque dudit projecteur n’a pas été retenue on sait qu’il s’agissait d’une boîte en bois perçée d’un minuscule trou sans diaphragme ni lentille ( le  STENOPE* ) ou avec une lentille dès la toute fin du XVI ième siècle.

On sait que le principe physique vient de l’optique géométrique qui nous apprend que par un trou minuscule passent les rayons provenant de toutes les directions et donc des directions de l’objet observé. L’image est inversée ( la gauche est à droite et réciproquement . un peu comme en France entre 2012 et 2016 ) et renversée ( le bas est en haut et le haut en bas ) sans que cela n’arrête un quelconque artiste copieur de nature.

SOURCES : Très diverses et nombreuses sans en privilégier aucune.


CANON (G2)

 

Comme je suis quelqu’un de bon ton, mon premier appareil numérique fût un CANON* ,un G2 plus particulièrement.

Nous étions en 2001 et le choix n'était pas particulièrement large et les reflex encore très chers.

Plutôt bien dessiné, pratique par son écran mobile qui, quand on y goûté devient vite indispensable, cet appareil m’a donné de bien belles photos : la surprise venant d’un agrandissement de qualité au format 1.8m X 0.80m, absolument pas pixellisés. Je suis, ensuite passé au reflex, mais je reviendrai  en 2016 au compact "expert".

A quoi ressemble un CANON* G2 ?

 

 

CANON G2 et de quoi sourire aujourd'hui avec ses 4 millions de pixels..  Mais :

- CAPTEUR* CCD* de 1/1.8 pouce

- ZOOM* optique X3 doublé d'un numérique X3.5

- enregistrement RAW et JPEG

- vidéo en AVI

- écran articulé

- stable car 425 g

c'était en ......2001 : On rigole moins !!

SOURCE : JCR

 


CDS

 

Combien ce terme apparu dans les années soixante dix m’a fait rêver ( on a bien les rêves qu’on peut !!) ; c’était alors pour un reflex le summum de la nouveauté. C’est MINOLTA* qui a tiré le premier avec son SR7 en 1962 , mais c’est le SRT 101 qui me plaisait – hésitant alors avec un ASAHI *PENTAX SPOTMATIC-. Bref, au-delà des cellules au SELENIUM  il fallait avec la cellule CDS* une pile.

Mais quel progrès d’analyser la lumière ainsi à travers l’objectif   svp (  on disait alors TTL* à travers l’objectif  « through the lens ») et bien le   MINOLTA SRT 101 avait tout ça !

 

 

A quoi ressemble un MINOLTA SRT 101 ?

 

à ca c'est à dire MAGNIFIQUE  !! peu de boîtier avait, à l'époque en fin des années soixante, cette gueule pour ne pas ou peu parler des innovations techniques telles que les 2 cellules CDS*, la mesure de l'exposition DIAPHRAGME* grand ouvert et la visée MINOLTA* jamais égalée.

 

SOURCE : collection-appareils.fr et encore Merci à S. HALGAND car c'est sur ce site ET PAS AILLEURS que l'on trouve les plus belles photographies de matériel ancien.


CELLULE A MAIN

 

Petit appareil tout mignon ( regarder une SIXTOMAT* par ex..avec son petit rideau et sa chaîne dorée ) qui permet de mesurer la lumière pour faire une photographie bien exposée. C’est généralement plus précis que celles qui sont installées sur votre boîtier et si elles sont au SELENIUM pas de piles !! Il était, de bon ton , dans les seventies d’avoir autour du cou «  sa cellule » permettant ainsi, à tout amateur, même le plus naze d’avoir une entrée dans le monde pro !

 

A quoi ressemblait une CELLULE *  ?

 

 

 

 

les CELLULES* LMT ( le Matériel Téléphonique) étaient fabriquées en FRANCE*

 

SOURCE : JCR


CENT DIX (ou format 110)

 

Il s’agit ici de l’appellation d’un film argentique ( en chargeur ) aux dimensions d’image de 13 mm x 17 mm lancé par KODAK* en 1972. Très largement diffusé – on ne comptait plus le nombre de versions d’appareils toutes marques, allant même jusqu’à la DIAPOSITIVE* – il était, hélas de bien piètre qualité. Comme quoi le côté pratique ne peut prendre le dessus sur la qualité des images tout simplement parce que tout le monde a deux yeux !

Mon conseil : si vous retrouvez des photos des années soixante dix dans ce format, scannez les immédiatement, mais n’espérez pas une bonne qualité.

 

A quoi ressemble un chargeur 110 ?

 

 

chargeur 110 de (jusqu'à) 24 poses crée en 1972 par KODAK* et repris en 2013 par LOMOGRAPHY*

 

SOURCE et MONTAGE assumé : JCR

Quelques appareils au format 110*

 

 

 

Encore plus rare un projecteur 110*

il s'agit d'un KODAK* RETINA MAT 110

D'un maniement compliqué il permettait de mettre ( ce qu'on distingue sur le côté) la boite de DIAPOSITIVES* recue telle quelle du labo évitant ainsi les fastidieux PANIERS*

 

SOURCE : JCR


« CENT VUES »

 

Le « 100 vues » est un appareil photographique inventé par Etienne MOLLIER* présenté et récompensé au Concours Lépine de 1909 . La particularité unique pour l’époque est d’utiliser, pour la première fois au monde, et ce bien avant OSCAR BARNACK*  - qui déposera son brevet entre 1913 et 1914 - le film 70 mm coupé en deux, plus connu sous le format 24X36.

 

A quoi ressemble le « 100 vues » ?

 

 

 

fabriqué par CIRCA entre 1910 et 1934 cet appareil pouvait, comme son nom l'indique, prendre 100 vues . Il était chargé d'un film 35 mm de 2 mètres de longueur et produisait des clichés de 18X24 cm.

Il fût suivi d'un second modèle appelé également "100 vues" fabriqué en collaboration avec DEMARIA LAPIERRE

 

 

 

 

 

ici ouvert où l'on distingue bien le chargeur de film.

SOURCE : collection-appareils.com/ S. HALGAND


CHALLENGE KODAK

 

Je vous parle ici d’un temps que les moins de 20,30 et quarante ne peuvent pas connaître ; Aux temps des DIAPOSITIVES* ( ces petits carrés de carton de 5x5 cm – oui je sais il y avait aussi du 7x7 pour les riches - ) on participait, lorsqu’on un avait un égo surdimensionné, au challenge KODAK*. On en choisissait alors soigneusement quelques unes afin qu’un jury les note de * à ***** étoiles.
Et si vous étiez ( sage, tiré au sort, compétent…) vous étiez invité à la salle Pleyel pour assister à la remise des prix  ( ce qui m’est arrivé !)

 

A quoi ressemblait une DIAPO primée ? dont j’aurais pu facilement augmenter le nombre d’étoiles ..

SOURCE : JCR/Argentique/ASAHI PENTAX SPOTMATIC/pose 2 secondes/KODACHROME/SCOTLAND/Military Tatoo/1972


CHAMBRE

 

Comme dans la chambre d’une maison il s’en passe des choses sous le tissu noir du photographe d’antan….plus sérieusement, peut-on imaginer un type d’appareil photographique qui a franchi 3 siècles ( si si le 19ième, le 20 ième et le 21 ième ), est magnifique – surtout dans les versions bois – et demande une application et une patience qui seraient souvent les bienvenues avec nos boîtiers automatiques  et aborde des formats dont un modeste photographe de loisirs n’a jamais entendu parler.  On dispose de nos jours de magnifiques chambres telles que les SINAR  ou les LINHOF.

 

 

 

 

Voici une très belle chambre LINHOF Technikardan 6x9 qui fait rêver mais qui demande du métier et bien peu d'entre nous seraient capables de la maîtriser.

SOURCE : LINHOFF.De


CHASSE PHOTO

 

Toute une pratique qui existe encore mais reste bien confidentielle. Elle consistait à disposer d’un boîtier REFLEX* ( généralement un 24X36 , car les 6X6 bi objectifs à visée inversée n’arrangeaient guère la prise de vues) associé à un long très long téléobjectif. Tellement long qu’au-delà de 400 mm ( ce qui est déjà beaucoup ) on avait généreusement un magnifique flou de bougé ( stabilisateur ?? quésaco ?). Se munir d’un pied c’était également manquer de liberté pour saisir le rapace en vol…

c’est alors que ZENIT* a inventé le « photo sniper » et n’a reculé d’abord devant aucun vocabulaire guerrier ( il est vrai qu’à l’époque le terme n’avait pas cette connotation ) ensuite devant une esthétique privilégiant vraiment la chasse puisque le téléobjectif – un 300 mm ouvert à f 4.5 -  était prolongé par une poignée et commandé par une gâchette. Le tout livré dans une magnifique valise métal qui a fait rêver bien des soixantenaires !! je n’ai, malheureusement jamais pu en tester la qualité qu’on disait moyenne.

 

 

 

A quoi ressemblait le PHOTO SNIPER De ZENIT ?

 

 

Malgré un nom commercial malheureux ( mais en 1965/1969 la connotation n'existait pas) cet ensemble , inspiré du PHOTOSNIPER de 1945 (FED 1 + 300 mm) a fait du bruit lors de sa sortie.

l'ensemble existait en 2 versions FS 3 et FS 12  mais toujours avec un boîtier ZENIT ( du E au 12S) et un TELEOBJECTIF* de 300 mm ( le TAIR ) ouvert à 4.5.

il semblerait qu'en France seule la version FS3 fut commercialisée.

 

SOURCE : JCR

 

 

 

 

La publicité de l'époque.

 

SOURCE : JCR


COLLIMATEUR

 

Si vous étiez dans celui de votre professeur de physique il va falloir réviser. La définition du collimateur est la zone de l’image qui correspond à la distance réglée. Avec l’auto focus moderne il y a une ribambelle de distances calculées (quelquefois jusqu’à 60+). On peut alors choisir le bon, le bloquer par un appui léger sur le déclencheur et passer au véritable cadrage….c’est un poil complexe et les mauvaises surprises sont légion.
Du temps de l’argentique et des viseurs dignes de ce nom on avait un collimateur central et on faisait la mise au point jusqu’à ce que plusieurs figures géométriques se superposent parfaitement.

Mon conseil : laissez faire l’automatisme. Dans le doute, pour une photo importante, déclenchez plusieurs fois en changeant la zone de netteté (AF).

 

A quoi ressemble un viseur MINOLTA argentique ?


COLORAMA

 

 

Ou : « la vie est belle par Kodak ». Gigantesques DIAPOSITIVES*  de 18 mètres de large sur 3 mètres de haut , elles étaient exposées dans le hall non moins gigantesque de la gare centrale de New York. Elles représentaient des scènes idéalisées de la vie dans les années soixante : c’est « l’American way of life » vu par KODAK*, qui ne manquait jamais de faire apparaître un des ses produits ( caméras ou appareils photo..). C’est aujourd’hui délicieusement niais et rétro, mais quel bonheur de retrouver les tons uniques du film KODACHROME.

A quoi ressemblaient les COLORAMAS*  de KODAK* ?         

SOURCE : http://www.telerama.fr/kodak/ et l’excellent article d’Emmanuel Tellier


COMPLEMENT OPTIQUE

 

En argentique il n’était pas rare de compléter l’objectif de base par des montages permettant de faire des photographies de près – on appelait cela des bonnettes – de disposer d’effets spéciaux (par exemple  avec l’invention Francaise des filtres COKIN* ). Il est évident qu’avec l’avènement du numérique rares sont les compléments optiques indispensables tout étant dans les logiciels et réciproquement.

On peut se reporter à BONNETTE*


CONCOURS PHOTO

 

Il y a beaucoup à écrire sur les très ( trop ) nombreux concours photo à travers – pour ne prendre qu’un pays – la France. Stipendiés ou non, rarement très libres quand même, ils font souvent la part belle aux possesseurs de grandes marques ou au matériel hors pair – souvent payé par les employeurs – voire aux super hyper et inénarrables SMARTPHONE*.
Souvent les auteurs sont exotiques (dernière campagne d’un grand de la téléphonie en 2015), inconnus – et c’est souvent tant mieux – mais ce qui est le plus contestable ce sont les images qui en découlent. Je sais que cela pourrait ( j’écris bien pourrait ) être une histoire de goût artistique, mais franchement, de là à contourner les règles de base et oublier l’essentiel : l’EMOTION* !!

Certains concours très confidentiels récompensent la performance technique certes, mais n’est ce pas un peu comme récompenser la virtuosité d’un pianiste aux dépens de l’émotion. D’autres encore bousculent les règles ( je ne suis pas contre !) pour un résultat…tout juste honnête, d’autres s’extasient sur le corps d’une femme photographié à la bougie ou à ISO 50000 !!!

Mais la palme revient, pour le plus grand concours de la planète , aux réseaux sociaux qui nous inondent à 99.99% de photos banales, mal cadrées, sous ou sur exposées, vulgaires voire immondes bref pour reprendre un terme devenu courant des « PHOTOMOCHES* ».. Il y a, mais tout juste, l’excuse de la forte affectivité.

Mon conseil : courrez aux expositions  locales des photo-clubs ou des individuels qui s’écartent des diktats de la presse, des critiques, des modes mais dont les clichés vous procureront – ou pas – de l’émotion. Mais ne pensez pas y trouver une absence d’égo des participants.


CONTACT (TIRAGE PAR)

 

Opération pré-historique et technique de laboratoire consistant à poser directement les NEGATIFS* sur du papier photographique , à les éclairer et à procéder au développement. On retrouve alors sur le tirage papier les « IMAGETTES* » au format d’origine ( on parle de planche contact ). Pour de grandes dimensions de négatifs ( 6X6, 6X9, 9X12..) le tirage par contact constituait souvent l’unique étape de développement. Pour les formats plus petits il fallait se munir de LOUPE* de lecture (compte fil ) de fort grossissement et choisir sur les nombreuses prises de vues.


COTE  EMULSION

 

Quand on regarde une DIAPOSITIVE* ou un film en bande, (mais pas une CARTE MEMOIRE*) , on constate un côté brillant et un côté mat avec des micro aspérités : c’est le côté EMULSION* c'est-à-dire le mélange chimique  ou préparation qui révèlera les lumières au moment de la prise de vues.

Pour les DIAPOSITIVES* il fallait, pour organiser une projection qui fonctionne bien ( phénomène rare il faut quand même le préciser , voire SOIREE DIAPO*) mettre le côté émulsion en face de l’écran et tête en bas, évitant ainsi de projeter une photo inversée la tête en bas !!


D

DAGUERREOPHILISTE

DAGUERREOTYPE

DENTELEE

DIAPOSITIVE

DISC

DISTANCE HYPERFOCALE

DOS DATEUR

DRAGONNE


DAGUERREOPHILISTE

 

C’est le nom officiel ( ?) du collectionneur de photographies anciennes ( jusqu’à quelle date)…et puis d’ailleurs pourquoi pas Niepcophiliste ou Ducauduhauronphiliste…mais je m’égare ! Sachez que l’on peut également parler de PHOTOLIPHILISTE* .


DAGUERREOTYPE

 

Là c’est plus clair car il s’agit du procédé déposé en 1839 ( tout  le monde semble, pour une fois d’accord) par Mr DAGUERRE* consistant à tirer un POSITIF* sur des plaques de cuivre enduites d’argent – à l’origine il y a les études d’héliographie de Mr NIEPCE*. Il est intéressant de signaler qu’à la même date Mr FRANCOIS ARAGO* décide l’état Français à acheter le brevet et d’en faire don au….monde !

A quoi ressemble un DAGUERREOTYPE* ?

le DAGUERREOTYPE au XXIième siècle ? c'est possible !

 

 

THOMAS LARUE jeune passionné de photographie revisite les techniques anciennes telles que le collodion, les DAGUERREOTYPES*, les cyanotypes.

 

SOURCE /A/: https://www.facebook.com/tomza.photos

 


DENTELEE (photo)

 

Ah les délicieuses tirages NOIR ET BLANC* d’antan avec, sur les quatre côtés, ce  découpage en timbre poste grossier ! découpage que l'on retrouvait d'ailleurs sur les cartes postales ; qui n’a pas manipulé un massicot dédié dans un photo club pour obtenir cet effet ? Videz armoires, tiroirs, boîtes à chaussures et vous les verrez apparaître avec leur marge blanche !

 

 

 

ah le bon vieux format 6x9 et en vertical !!

SOURCE : JCR


DIAPOSITIVE

 

Imaginez (tout le monde l’a fait !) une grosse bobine de film 35 mm dans ces magnifiques boîtes rondes en fer, puis le film qu’on porte à l’œil pour voir une véritable photo qui, projetée 24 fois vous donnera l’illusion du mouvement. Eh bien cette petite photo transparente vous la découpez et la collez dans un cadre en carton et vous obtenez une diapositive.

Dès la LANTERNE MAGIQUE* de la fin du XIX ième siècle on « emmerdait » déjà tout le monde ( mais la magie était quand même là !) à organiser une « SOIREE DIAPO* » ; Ce n’est que plus tard, au cours des années soixante que les choses se sont gâtées ! Combien de générations se sont endormies devant les inénarrables diapositives de l’Oncle Jean Claude, combien se sont impatientés pendant une longue préparation demandant une TABLE* de projection, un projecteur en état de marche, des PANIERS* de DIAPOSITIVES* rangés, un ECRAN* dépliable souvent replié…, combien ont rigolé quand le projecteur se coinçait ou quand le PANIER* se renversait, combien se sont énervés quand les photos, entourées d’un halo affectif, étaient franchement mauvaises ?

Savez vous que les plus grandes diapositives du monde étaient projetées à la gare de Grand Central à New York et qu’elles faisaient, excusez du peu, 18 mètres de large. Leur histoire n’est pas banale : pour la connaitre allez au mot COLORAMA *

 

le chemin de la qualité by KODACHROME


DISC

 

Une des nombreuses inventions photographiques de KODAK* consistant à mettre 15 photographies  de dimensions 10,6 mm x 8,2mm  dans un négatif rond de diamètre  64.5 mm  (nous sommes dans les années quatre vingt). Appareils au demeurant bien présentés et pratiques, mais demandant une certaine patience pour changer la pile – ce que seuls des professionnels  habilités pouvaient faire - et une autre dose de patience quand certains modèles ( le 3500 entre autres ) dans leur étui transparent refusait tout déclenchement.
Ce format tout comme le 110 fût un échec commercial malgré le poids considérable du marketing de l’époque de KODAK* et les versions d’autres marques telles que Konica, Asaflex, a.Haking.


DISTANCE (HYPERFOCALE)

 

Vous êtes vous demandé pourquoi sur tous les appareils argentiques de base ( INSTAMATIC, Agfamatic  et des milliers d’autres ) toutes les photos étaient toujours nettes à condition de ne pas trop s’approcher d’un sujet en deça d’un petit mètre ? Sur les APN c’est pareil, mais les performances d’un début de gamme peuvent être bluffantes : donc je me tais !

La réponse : ces appareils sont réglés sur l’HYPERFOCALE*  qui est donc la distance séparant le premier élément net de la photographie jusqu’à l’infini – et c’est loin ! Pour arriver à cette performance ( ??) les constructeurs sont obligés d’utiliser un …un ( avez-vous suivi mon explication sur les diaphragmes ?) petit trou de diaphragme, petit trou que l’on peut vérifier aisément.


DOS DATEUR

 

Préhistoire de la photographie ARGENTIQUE* ou plutôt fin de l’histoire on greffait alors sous le boîtier  un accessoire qui permettait d’imprimer sur le négatif la date et l’heure de  la prise de vues : étonnant non ? Souvent accompagné d’un MOTEUR* d’entraînement on pouvait déclencher selon un rythme précis.

 

 

 

Voici le DOS DATEUR* destiné à un MINOLTA X 700.

J'avais beaucoup sué pour me payer le 700, le moteur, le dos dateur, l'optique de 50 ouverte à f1.4 svp, le télé soligor de 400 mm et le grand angle de 28 mm...

 

 

SOURCE : JCR


DRAGONNE

 

Courroie permettant de transporter, en toute sécurité, votre précieux boîtier.

Son nom de baptême vient de la même courroie qui permettait de transporter l’arme du Dragon ( les cavaliers) poignard, révolver…toujours au poignet.

mon conseil : faites comme ces soldats prenez toujours la précaution de mettre la dragonne autour de votre poignet vous éviterez bien des mauvaises surprises.


DURST

 

Quand on développait soi même ses clichés NOIR ET BLANC* et qu’on avait une trésorerie aussi mince que Brigitte Bardot – vedette de l’époque - on disposait d’un AGRANDISSEUR  KROKUS . C’est dire si on avait affaire à du « brut » à la mise au point aléatoire, mais on arrivait à faire des 30X40 honnêtes ( en fait quand on écrit honnête c’est tout juste moyen !).

Le rêve c’était un DURST* d’abord pour sacrifier – déjà – à la mode du pro-Allemand ensuite parce que ce type de matériel était tout de même mieux construit et plus précis. Nous fantasmions, au photo club,  sur un « Laborator 1000 » aujourd’hui bien désuet, mais doté d’un ensemble de qualités techniques largement suffisantes , allant même jusqu’à faire des images très grand format en faisant tourner l’engin.

 

A quoi ressemblait un agrandisseur KROKUS ?

 

 

 

Associé à une bonne optique ( type RODENSTOCK apo, KREUZNACH SCHNEIDER en 50 mm ou 80 mm selon le négatif ) cet agrandisseur à l'ergonomie discutable avait les qualités de base nécessaires mais sans plus comme toutes les productions de ce qu'on appelait le "bloc de l'Est" ( à savoir URSS et amis). Le réglage de mise au point un poil laborieux ( c'est même parfois du "Brutal"..) , une dose de bricolage et un outillage basique font de ce produit un excellent produit qui n'interdit pas de viser un DURST si le budget le permet.

SOURCE : JCR

 

 

 

Le fameux agrandisseur DURST LABORATOR  1000 de 1971 / SOURCE VAN ECK.NET.

pour les NEGATIFS* de 8 mm à 6.5x9.7. Recevait les objectifs 28,35,50,75,105 mm, tiroir à filtres incorporés. Possibilité de projeter sur un mur, au sol avec redressement des lignes fuyantes.