vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

P

PATERSON

PENTAX (6X7)

PENTAX (SPOTMATIC)

PERUTZ

PHOTAX

POLAROID

PRESTINOX


PATERSON

 

Outre un ancien joueur de rugby Ecossais c’est un ensemble bien connu de produits de laboratoire. Qui n’a pas joué avec les cuves PATERSON*, qui n’a pas utilisé les cuves multispires noir et blanc en tâtonnant dans le noir pour placer les films, doser, remplir, agiter … que de vieux souvenirs.

 

 

 

 

A  quoi ressemble une cuve Paterson de développement ?

 

SOURCE : digit-photo.com             


PENTAX  6x7

Un des plus beaux moyen format fabriqués  à partir de 1969 faisant, comme son nom l’indique des photographies 6x7 cm sur film 120 non perforé (24 poses) et – excusez du peu – sur film 120 (10 poses de 56x70 mm).

Un look ( comme son poids 2.3 kg) d’enfer rappelant un Praktica Praktisix, un viseur de poitrine très lumineux et son inséparable POIGNEE* en bois ont fait de cet appareil un mythe hélas disparu avec l’arrivée du numérique.

Conseil : allez faire un tour sur : http://pentaxklub.com/boitiers-pentax-6-moyen-format-6x7/

Et regardez à quoi ressemblait « la bête » !!


PENTAX SPOTMATIC

 

Un autre PENTAX mais beaucoup plus abordable : le SPOTMATIC* qui était un boîtier utilisant les films 135 en 24X36.Grosse valeur affective puisque ce fut en 1971 mon premier REFLEX* et qu'il repose maintenant avec , svp, un 28mm TAKUMAR (une merveille !), un 50 mm ouvert à 1.4, un 400 TAKUMAR, un soufflet....et tutti quanti dans une belle valise que j'ai donnée à ma fille.

 

Le PENTAX SPOTMATIC 2 livrée Black avec le f1.4 !!

SOURCE : JCR / Musée Marc Viers.


PERUTZ

 

Marque anecdotique reprise dans les années soixante par la soçiété AGFA*. Venant d’endroits inavouables situés au-delà du « rideau de fer » (pour les générations nouvelles d’ Allemagne de l’Est – Berlin - et tout ce qui allait au-delà ), vendus par lots par des grossistes peu scrupuleux et achetés par le commun des apprentis photographes parce que « pas cher », apprentis qui se foutaient pas mal du sort réservé aux travailleurs de ces lointaines provinces ; Le plaisir était gâché par la piètre qualité des tirages difficiles à rattraper et des inversibles à fortes dominantes bleues ou vertes ( ah si la fonction image, réglage, balance des couleurs avait existé, mais j’écris n’importe quoi !!).

Il est bon de souligner que le club « qualité » souvent baptisé « cacachrome «  d’alors était complété par ORWO* ( le « loup » de quelque part ) Foma….honteusement vendus ( et achetés) par « Quelle » dont le catalogue faisait tout de même rêver le jeune photographe que j’étais.

 


PHOTAX (BY MIOM)

 

Le photax a été souvent offert à la “Première communion” des Papies  car il faisait plus sérieux avec sa taille, son coloris unique le noir et surtout sa matière la BAKELITE*  sorte de matière plastique qui inonde le marché à partir des années trente et qui permet des formes beaucoup moins anguleuses voire callipyges (enfin presque !).

Le PHOTAX* était fabriqué par la manufacture d’isolants et d’objets moulés sise à Vitry sur Seine, spécialisée déjà dans les isolants électriques en cégé…lite. Le modèle N°3 se baptisera « blindé » grâce à son bouchon en …bakélite couronnant une fabrication entière en …bakélite.

Belle matière donc qu’on retrouvera partout (radio, téléphone, photographie..) mais dont on devra prendre grand soin car très fragile au tombé.

 

A quoi ressemblait un PHOTAX ?

 

 

 

 

 

Année 1951 en format 6x9 pour un film 120.

SOURCE : JCR


POLAROID

 

Viendrait de polarisation auquel on a ajouté le suffixe oïd ( comme dans androîde le robot à figure humaine) et définit un produit qui polarise la lumière – comme un filtre polarisant – c'est-à-dire élimine les rayons directs qui provoquent l’éblouissement. C’est sur ce principe que les lunettes de soleil POLAROID* ont été crées. C’est dire que si le créateur E. LAND* sur ces premiers travaux ( la feuille polarisante aux multiples applications )  a conservé le nom pour la photographie instantanée cela reste éloignée desdits travaux.


PRESTINOX

 

 

Marque Francaise de projecteurs de DIAPOSITIVES* très réputée et plus abordable que ses concurrents des années soixante et soixante dix.

 

Située à SEVRAN (dpt 93 Banlieue Nord de Paris) c’est d’abord la soçiété INOX qui produit les fameux projecteurs de diapositives « PRESTIGE ».puis à partir de 1960 la gamme de projecteurs s’étoffera jusquà offrir la technique de l’Auto Focus et les paniers circulaires . La soçiété sera liquidée en 1992 .

 

 

 

 

 

A quoi ressemblait un projecteur PRESTINOX* des années soixante ?

 

 

 

 

 

appareil de projection de DIAPOSITIVES* 5X5, manuel à objectif fixe sur socle et couvercle bois.

 

SOURCE : JCR

les autres productions INOX et PRESTINOX*


vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

R

REVOX

ROBOT

RODENSTOCK

ROLLEI

 


REVOX

 

Quand du temps de l’argentique on se risquait à des diaporamas sonorisés on associait alors l’image au son avec des matériels improbables ou très  sophistiqués . Il était très rare de travailler sur un tel modèle et ça m’est arrivé, car dans mon premier photo club sévissait un ingénieur du son au matériel haut de gamme, profession oblige ; J’étais littéralement fasciné lorsque les magnifiques roues – au dessin très high tech de l’époque – tournaient et produisaient un son incomparable ; La tenue dans le temps et la cote financière confirment aujourd’hui la qualité d’un tel matériel.

 

A quoi ressemblait un REVOX ?

à l'heure où les bandes magnétiques ont disparu voici l'intemporel REVOX*A77


ROBOT (BY BERNING)

 

Marque Allemande s’étant fait connaître grâce à ces boîtiers utilisés comme radar pour la gendarmerie ce qui ne lui a pas donné ( même si ce fût une connaissance restreinte du phénomène) une image sympathique. Au-delà de cette anecdote il faut avoir eu en main un ROBOT* ROYAL par ex pour manifestement être étonné par la qualité de la production de Berning (qualité souvent liée au poids car la bête pèse lourd). Complété par un système astucieux de remontage mécanique permettant l’armement et le chargement du film ( déjà connu chez KODAK* ou RICOH ) et d'optiques interchangeables ; les productions de ce type sont très recherchées par les ICONOMECANOPHILES* .

 

A quoi ressemble un ROBOT ROYAL 36 ?

SOURCE et MONTAGE : JCR


RODENSTOCK

 

Fabricant Allemand d’optique depuis plus de cent quarante ans. Son nom, du temps de l’argentique, était lié aux objectifs d’agrandisseurs. L’activité d’aujourd’hui est uniquement représentée par des verres optiques de lunettes, l’activité objectifs – essentiellement pour MOYEN FORMAT* ayant été revendue depuis quinze ans à Linos, semble-t-il coiffé par Qioptic dont le siège est en France.


ROLLEI

 

Bien sûr un « expert » sait que ROLLEI* est le nom commercial d’une entreprise crée par Paul Franke, Reinhold Heidecke et qui s’est appelée ainsi pendant de nombreuses années en y associant les initiales des créateurs jusqu’en 2009 année de sa triste disparition.

ROLLEI* n’a pas crée le concept du reflex bi-objectifs ( TLR pour twin/deux , lens/optiques, Reflex) mais l’a largement popularisé grâce d’abord au Rolleiflex (1928) Old Standard (1932)  puis au Rolleicord (1933) au format carré 6X6 .Il faut préciser que l’idée même d’un reflex bi-objectifs date de 1880  grâce à un prototype conçu par l’entreprise Londonienne R and J Beck. On a aujourd’hui du mal à se représenter l’impact de ce type d’appareils utilisés par les photographes professionnels et remplaçant les encombrants GRAFEX* .

ROLLEI* restera cependant comme une très grande entreprise ayant marqué l’histoire de la photographie, non seulement grâce à la gamme de 6X6 bi-objectifs – considérablement copiés pour le bonheur de ceux qui ne pouvaient se payer l’original -  mais également avec les reflex mono-objectif ( SL, SLX )  , les miniatures en film 135 mm, 16 et format 110 .

Enfin je vous recommande la lecture d’un remarquable travail en suivant ce lien : http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/2013-Katarzinsky-photo.pdf

 

 

 

Ici l'historique OLD STANDARD ( 1934 ) qui sera décliné pendant plus d'un demi-siècle.

Objectif TESSAR 75 mm, obturateur COMPUR de 1 s au 1/500 ième, poses B et T, manivelle de rembobinage et d'armement.

 

SOURCE : même si le mien est un peu cabossé ! JCR